DIMANCHE 11 mars, 2012

11_ Un Dieu Artiste

« Dieu potier »


«Pourtant, SEIGNEUR, tu es notre Père; nous sommes l'argile, tu es notre potier: nous sommes tous l'œuvre de tes mains.» (Es 64.7)

Quand, pour la première fois, la Bible montre-t-elle Dieu exerçant ses talents en travaillant «l'argile»? Gn 1.26, 27,31; 2.7.

Les Écritures s'ouvrent sur la description d'un Dieu façonnant les premiers humains avec « la poussière de la terre ». En fait, le mot hébreu traduit par « homme », Adam, est étroitement lié au terme hébreu traduit par le mot « terre », adamah. Ce lien linguistique met en valeur la merveilleuse vérité des talents de « potier » de Dieu. Il nous a véritablement formés avec la poussière de la terre. Il est difficile d'imaginer comment l'être humain, fait de sang et d'os, de peau et de nerfs, et de toutes les étonnantes composantes du corps, a été formé à partir de la terre. Notre existence est un miracle qui dépasse de loin notre compréhension.

En un sens, si l'image du Seigneur «potier» utilisant de l'argile pour nous façonner est une bonne illustration, elle ne reste qu'une image limitée qui ne rend guère justice à sa capacité créative et à son talent artistique. Quel est donc ce potier qui peut transformer de l'argile en un être qui vit et respire?

Lisez Jr 18.3-10; Es 64.4-7; Ps 51.12. Comment l'image de Dieu en tant que potier est-elle utilisée dans certains de ces textes?

Parmi les concepts révélés dans ces versets se trouve celui de la faiblesse humaine devant la puissance de Dieu. Nous sommes, en quelque sorte, semblables à de l'argile dans les mains du potier; c'est ce dernier qui a les choses en mains et non l'argile.

En même temps, Dieu est à l'œuvre pour recréer son image en nous. Si Dieu a soin de l'aspect physique de sa création, combien plus prend-il soin de la beauté de son œuvre en nous! Nous devons capituler, mourir à notre moi, afin de coopérer avec le Seigneur. Il cherche à nous recréer et à restaurer en nous, dans toute la mesure du possible, la beauté originelle, spirituelle et morale, que nous possédions autrefois. Il est certain que notre apparence extérieure est parfois très belle, mais c'est la beauté intérieure qui importe réellement.

L’écrivain russe Fiodor Dostoïevski a créé un personnage fictif possédant, selon lui, une « très belle âme », d’après vous, et qu’est-ce qui, en vous, correspond ou non à cet idéal?

 

 

La foi dans l'Ancien Testament