DIMANCHE 13 Novembre, 2011

8 _ Autrefois esclaves, maintenant héritier

" Notre condition en Christ (Ga 3.26-29)"


En gardant Ga 3.25 à l’esprit, lisez Ga 3.26. Ce texte ne nous aide-tu pas à comprendre notre relation à la loi, maintenant que nous avons été rachetés par Jésus? Expliquez.

La conjonction car, au début du verset 26, indique que Paul établissait un lien direct entre ce verset et le précédent. De même que le fils du maître était soumis à un précepteur seulement tant qu’il était mineur, Paul disait que ceux qui venaient à la foi en Christ n’étaient plus « mineurs » ; leur relation à la loi était changée, parce qu’ils étaient désormais les fils « adultes » de Dieu.

Le mot « fils », bien sûr, n’était pas réservé aux hommes ; il est clair que Paul incluait les femmes dans cette catégorie (Ga 3.28). Il utilisait le mot fils au lieu d’enfants parce qu’il pensait à l’héritage familial qui revenait aux enfants mâles, et aussi parce que l’expression « fils de Dieu » désignait tout spécialement Israël dans l’Ancien Testament (Dt 14.1; Os 11.1). En Christ, les Gentils eux aussi jouissaient de la relation particulière avec Dieu qui avait été le privilège exclusif d’Israël.

Pourquoi le baptême est-il un événement aussi significatif? Ga 3. 27,28; Rm 6.1-11; 1 P 3.21.

L’utilisation de la coordination et au verset 27 indique, là encore, que Paul développait son raisonnement de façon serrée et logique. Il considérait que le baptême était une décision radicale, celle d’unir sa vie avec le Christ. Dans Rm 6, il décrit symboliquement le baptême comme l’union avec Jésus, à la fois en sa mort et en sa résurrection. Dans les Galates, Paul emploie une métaphore différente: se faire baptiser revient à revêtir le Christ. La terminologie de Paul rappelle de magnifiques passages de l’Ancien Testament qui évoquent le fait d’être revêtu de la justice et du salut (voir Es 61.10; Jb 29.14). « Paul envisage le baptême comme le moment où le Christ, comme un vêtement, enveloppe le croyant. Même s’il n’emploie pas ce terme, Paul décrit ainsi la justice accordée aux croyants. » — Frank J. MATERA, Galatians, The Liturgical Press, Collegeville, Minn., 1992, p. 145.

L’union avec le Christ, symbolisée par le baptême, signifie que ce qui est vrai du Christ l’est aussi de nous. Parce que le Christ fait partie de la « descendance » d’Abraham, en tant que « cohéritiers du Christ » (Rm 8.17), les croyants sont aussi les héritiers de toutes les promesses de l’alliance faites à Abraham et à ses descendants.

Méditez la pensée selon laquelle ce qui est vrai du Christ Lest aussi de nous. Quels devraient être les effets de cette étonnante vérité sur tous les aspects de notre existence.


 

 

La foi dans l'Ancien Testament