JEUDI 3 Novembre, 2011

6_ La priorité de la promesse.

" Une promesse supérieure "


« C’est lui qui, dans l’assemblée au désert, était avec l’ange qui lui parlait sur le mont Sinaï et avec nos pères; il a reçu des paroles vivantes pour nous les donner. » (M 7.38)

Dans Ga 3.19, 20, Paul poursuivait son argument sur la loi qui abolissait en rien l’alliance de la grâce; c’était là quelque chose d’important, parce que, si la théologie de ses opposants était correcte, c’est ce que ferait la loi. Il s’ensuivrait qu’en tant que pécheurs, ce serait la façon dont on observerait la loi, et non la grâce de Dieu, qui sauverait. Nous finirions par perdre toute espérance.

Même s’il est difficile de suivre dans le détail les commentaires de Paul dans Ga 3.19, 20, son argument de base est clair: la loi a un rôle subsidiaire par rapport à la promesse, parce qu’elle nous a été donnée par l’intermédiaire des anges et de Moïse. Le rôle des anges au moment où la loi a été donnée n’est pas mentionné dans l’exode, mais il est signalé dans plusieurs autres passages des Écritures (Dt 33.2; ac 7.38, 53; He 2.4. Paul utilise le terme médiateur dans I Tm 2.5 en référence au Christ, mais ses commentaires, ici, suggèrent fortement qu’il avait Dt5.5 à l’esprit, passage où Moïse déclarait: « Je me tenais en ce temps-là entre le SEIGNEUR et vous, pour vous dire la parole du SEIGNEUR.»

Aussi majestueusement que la loi ait été donnée au Sinaï, aussi incalculable qu’ait été le nombre d’anges présents, aussi important qu’ait été le rôle de Moise, la loi a été donnée de façon indirecte. Tout à fait à l’opposé, la promesse de Dieu a été faite directement à Abraham (et donc à tous les croyants), car il y avait nul besoin d’un médiateur. En fin de compte, aussi importante que soit la loi celle-ci ne se substitue pas à la promesse du salut par la grâce au moyen de la foi. Au contraire, la loi nous aide à mieux comprendre combien cette promesse est magnifique.

Décrivez la nature des rencontres directes d’Abraham avec Dieu. Quels bienfaits ont découlé d’une telle intimité avec Dieu? Voyez Gn 15.1-6; 18.1-33; 22.1-18.

Réfléchissez à d’autres rencontres avec Dieu relatées dans la Bible Adam et Ève en Éden (Gn 3) ; l’échelle de Jacob (Gn 28); Paul sur la route de Damas (Ac 9). Sans Doute n’avez-vous jamais rien vécu d’aussi fort, mais Dieu ne s’est-il pas révélé à vous? Comment? - Demandez-tous également qu’est-ce qui, dans votre vie personnelle, vous empêche sans doute de vivre la même intimité avec Dieu, d’avoir de lui la même perception directe qu’Abraham. Si c’est le cas, comment allez-vous faire pour y parvenir?