«
Le Christ sest substitué à nous, il a porté
liniquité de tous. Il a été mis au
nombre des transgresseurs, afin de pouvoir nous racheter de
la condamnation de la loi. La culpabilité de tous les
descendants dAdam pesait sur son cur; leffroyable
manifestation de la colère que Dieu éprouve contre
le péché remplissait de consternation lâme
de Jésus. Pendant toute sa vie, le Christ navait
cessé de publier à un monde perdu la bonne nouvelle
de la grâce du Père et de lamour qui pardonne.
Son thème constant cétait le salut du plus
grand pécheur. Maintenant, sous le poids de la culpabilité
qui laccable. Il ne lui est pas donné dapercevoir
le visage miséricordieux du Père. Personne ne
comprendra jamais la douleur mortelle quéprouva
le Sauveur en cette heure dangoisse suprême où
la présence divine lui était retirée. Son
agonie morale était si grande quil en oubliait
ses tortures physiques.
Satan
assiégeait Jésus de ses tentations redoutables.
Le Sauveur ne voyait pas au-delà de la tombe. Lespérance
ne lui montrait plus la victoire sur le sépulcre; il
ne possédait plus lassurance que son sacrifice
était agréé de son Père. Sachant
que le péché est odieux à la divinité,
il redoutait que la séparation ne fût éternelle.
Le Christ ressentit langoisse que tout pécheur
devra éprouver quand la grâce cessera dintercéder
en faveur dune race coupable. Le sentiment du péché,
qui faisait reposer la colère du Père sur lui
en tant que substitut de lhomme, voilà ce qui rendit
sa coupe si amère, ce qui brisa le cur du Fils
de Dieu. »
Ellen WHITE, Jésus-Christ, « Le Calvaire»,
p. 757.
Même aujourdhui, dans notre propre Église,
certains ont encore du mal à accepter le salut par la foi
seule, le fait que la grâce divine, par le Christ sauve
en dehors des uvres. Pourquoi cette hésitation, de
la part de certains, à accepter cette vérité
cruciale?
Paul a prononcé des paroles très dures concernant
lerreur théologique du salut par les uvres.
Quest ce que cela nous indique sur limportance dune
bonne théologie? Pourquoi devons-nous, en tant quÉglise,
intervenir, avec force sil le faut, quand lerreur
et enseignée parmi nous ?
Résumé
Du
début à la fin de la vie chrétienne,
le fondement du salut est la foi en Christ. Cest
grâce à la foi dAbraham dans les promesses
de Dieu quil a été compté comme
juste; or ce même don de justice est offert à
quiconque partage aujourdhui la foi dAbraham.
La seule raison pour laquelle nous ne sommes pas condamnés
pour nos fautes est que Jésus a payé le
prix de nos péchés en mourant à notre
place.
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