Vendredi 28 Octobre, 2011

 

« Le Christ s’est substitué à nous, il a porté l’iniquité de tous. Il a été mis au nombre des transgresseurs, afin de pouvoir nous racheter de la condamnation de la loi. La culpabilité de tous les descendants d’Adam pesait sur son cœur; l’effroyable manifestation de la colère que Dieu éprouve contre le péché remplissait de consternation l’âme de Jésus. Pendant toute sa vie, le Christ n’avait cessé de publier à un monde perdu la bonne nouvelle de la grâce du Père et de l’amour qui pardonne. Son thème constant c’était le salut du plus grand pécheur. Maintenant, sous le poids de la culpabilité qui l’accable. Il ne lui est pas donné d’apercevoir le visage miséricordieux du Père. Personne ne comprendra jamais la douleur mortelle qu’éprouva le Sauveur en cette heure d’angoisse suprême où la présence divine lui était retirée. Son agonie morale était si grande qu’il en oubliait ses tortures physiques.

Satan assiégeait Jésus de ses tentations redoutables. Le Sauveur ne voyait pas au-delà de la tombe. L’espérance ne lui montrait plus la victoire sur le sépulcre; il ne possédait plus l’assurance que son sacrifice était agréé de son Père. Sachant que le péché est odieux à la divinité, il redoutait que la séparation ne fût éternelle. Le Christ ressentit l’angoisse que tout pécheur devra éprouver quand la grâce cessera d’intercéder en faveur d’une race coupable. Le sentiment du péché, qui faisait reposer la colère du Père sur lui en tant que substitut de l’homme, voilà ce qui rendit sa coupe si amère, ce qui brisa le cœur du Fils de Dieu. »
— Ellen WHITE, Jésus-Christ, « Le Calvaire», p. 757.

À méditer

• Même aujourd’hui, dans notre propre Église, certains ont encore du mal à accepter le salut par la foi seule, le fait que la grâce divine, par le Christ sauve en dehors des œuvres. Pourquoi cette hésitation, de la part de certains, à accepter cette vérité cruciale?

• Paul a prononcé des paroles très dures concernant l’erreur théologique du salut par les œuvres. Qu’est ce que cela nous indique sur l’importance d’une bonne théologie? Pourquoi devons-nous, en tant qu’Église, intervenir, avec force s’il le faut, quand l’erreur et enseignée parmi nous ?

Résumé

Du début à la fin de la vie chrétienne, le fondement du salut est la foi en Christ. C’est grâce à la foi d’Abraham dans les promesses de Dieu qu’il a été compté comme juste; or ce même don de justice est offert à quiconque partage aujourd’hui la foi d’Abraham. La seule raison pour laquelle nous ne sommes pas condamnés pour nos fautes est que Jésus a payé le prix de nos péchés en mourant à notre place.