«
Aussi lÉcriture, voyant davance que Dieu
justifierait les non-juifs en vertu de la foi a davance
annoncé cette bonne nouvelle à Abraham: Toutes
les nations seront bénies en toi »
(Ga 3.8). Paul écrivait que non seulement lévangile
avait été prêché à Abraham,
mais que cétait Dieu qui lavait prêché
; il ne pouvait donc sagir que du véritable
Évangile. Mais quand Dieu a-t-il prêché
lÉvangile à Abraham? En citant Gn
12.3, Paul indiquait quil pensait à lalliance
que Dieu avait faite avec Abraham au moment où il
a appelé celui-ci (Gn 12.1-3).
Lisez
Gn
12.1-3. Que nous apprend ce passage sur la nature
de lalliance que Dieu avait conclue avec Abraham?
Lalliance
de Dieu avec Abraham reposait sur les promesses quil
lui avait faites. Par quatre fois, Dieu a dit ce quil
ferait pour Abraham; " ... je te montrerai, ";
« Je ferai... » « Je rendrai... »
« Je bénirai... ». Les promesses de Dieu
à Abraham sont étonnantes parce quelles
sont toutes de son côté. Cest Dieu qui
promettait; Abraham, lui, ne promettait rien. Cest
linverse de la façon dont la plupart des gens
essayent dentrer en relation avec Dieu. Généralement,
nous lui promettons de le servir, si seulement il veut bien
faire telle ou telle chose pour nous. C'est du légalisme.
Dieu na pas demandé à Abraham de lui
promettre quoi que ce soit, mais daccepter ses promesses
par la foi. Ce nétait pas, bien sûr,
quelque chose de facile à faire, parce quAbraham
devait apprendre à faire totalement confiance à
Dieu plutôt quà lui-même. Voir
Gn
22. Lappel fait à Abraham illustre ainsi
la nature même de lévangile, qui est
le salut par la foi.
Certains
en concluent à tort que la Bible enseigne deux voies
pour parvenir au salut. Ils affirment quà lépoque
de lAncien Testament, on obtenait le salut en observant
les commandements; puis, comme ce nétait guère
efficace, Dieu a aboli la loi et permet dobtenir le
salut par la foi. On ne peut être plus loin de la
vérité. Comme Paul lécrivait
dans Ga 1.7, il ny a quun seul Évangile.
Trouvez
dautres exemples du salut par la foi seule dans lAncien
Testament. Voyez, par exemple, Lv
17.11 Ps 32.1-5 ; 2 S 12.1-13 ; Za 3.1-4.
On
entend souvent parler de « grâce à bon
marché ». Cest mal nommer la grâce.
Celle-ci nest pas bon marché elle est
gratuite (pour nous du moins). Mais nous la réduisons
à néant quand nous voulons lui ajouter nos
uvres ou lutiliser comme excuse au péché.
Daprès votre vécu, quelle est votre
tendance et comment léviter?