Un
des cantiques les plus aimés des chrétiens est
celui de Robert Robinson : « Viens à moi,
toi la Source de toute bénédiction ».
Et pourtant, Robinson na pas toujours été
un homme de foi. La mort de son père avait suscité
sa colère et il était tombé dans la débauche
et lalcoolisme. Après avoir entendu le célèbre
prédicateur George Whitefield, Robinson avait abandonné
sa vie au Seigneur. Devenu pasteur méthodiste, il a
rédigé ce cantique, qui, à lorigine,
comportait les lignes suivantes : « Oh, combien envers
ta grâce /Chaque jour je suis le débiteur! /
Puisse ta bonté, comme une chaîne, lier à
toi mon cur vagabond! »
Embarrassé
par le passage sur le cur vagabond, quelquun en
a changé ainsi les mots: « Seigneur, combien
je suis enclin à me prosterner, combien je suis enclin
à aimer le Dieu que je sers! »
Malgré
les bonnes intentions du rédacteur, les mots choisis
par Robinson donnent une idée pertinente du combat
chrétien. Le croyant possède deux natures en
conflit lune avec lautre, la chair et lEsprit.
Bien que notre nature pécheresse soit constamment «
encline » à vagabonder loin de Dieu, si
nous cherchons à nous abandonner à son Esprit,
nous ne serons pas esclaves des désirs de la chair.
Telle est lidée directrice du message de Paul
dans les textes de cette semaine.
«
Étudiez la leçon de cette semaine pour le
sabbat 10 décembre »
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