MERCREDI 24 aout, 2011
9_ Les prophètes et l'adoration

" Des choses qui ne servent à rien "


L’auteur sud-africain Laurens van der Post a écrit un livre à propos de ce qu’il appelait « le poids du non-sens. » C'est ce sentiment qu'ont certaines personnes de la vanité de leur vie, après que tout a été fait et dit. Tôt ou tard, ils mourront et ceux qui les connaissent également, et leur mémoire sera vite oubliée. Quel sens a donc notre vie, que peut-elle signifier? Bien souvent et très facilement, nous pouvons avoir le sentiment que tout ce que nous faisons n'a pas vraiment de sens, pas d'importance durable.

Lisez Es 44 en gardant ces réflexions à l’esprit. Puis résumez l’essence ces versets, en particulier la façon dont ils traitent de la question de l'adoration et de ce que nous pouvons adorer.

Même si une grande partie du livre d'Esaïe a été écrite pour son époque et dans le contexte de sa culture, considérez la pertinence de ces principes pour notre époque. Le Seigneur, lui seul, est le créateur, rédempteur. Il est celui qui peut nous sauver et mériter notre adoration et nos louanges. Esaïe se moque de ceux qui ont fabriqué des idoles de leurs propres mains, des dieux à leur image et se sont inclinés ensuite devant elles pour les adorer - des idoles qui « ne servent à rien ».

Et cependant, aussi ridicule et insensé que tout cela puisse paraître ne sommes-nous pas en danger d'agir de manière similaire, quand nous consacrons nos personnes, nos vies, notre temps et notre énergie à des choses qui, à la fin, « ne servent à rien », qui ne peuvent répondre aux besoins les plus profonds de notre âme et qui, certainement, ne pourront nous racheter de la tombe à la fin des temps ? Comme il est important de prier et de veiller, de nous examiner nous-mêmes pour savoir si nous sommes dans la foi, comme le déclare l'apôtre Paul (2 Co 13.5) ! Le culte du sabbat, s'il est vécu comme il se doit, peut nous rappeler d'une manière particulière les raisons pour les quelles nous n'adorons que le Seigneur. Le culte devrait être un temps de rappel de l'importance de la vie, de ce qui vaut la peine d'être fait et de ce qui est temporaire: « qui ne sert à rien ».

Nous sommes tous conscients du danger d'idolâtrer l'argent, le pouvoir, le prestige, etc. Ne sommes-nous pas en danger de faire des idoles, de l'Église, du pasteur, de nos services, ou même de notre fidélité, notre mode de vie ou notre piété? Réfléchissez-y et apportez votre réponse à la classe de l'École du sabbat.