Il
est facile d'oublier que la plupart des écrits de
lAncien Testament en particulier les écrits
des prophètes, ont été rédigés
comme des exhortations, des avertissements adressés
au peuple de Dieu de l'alliance, ceux qui constituaient
la « véritable Église ».
La plupart de ces gens affirmaient suivre le vrai Dieu,
avaient une compréhension de base des vérités
bibliques (du moins beaucoup plus que leurs voisins païens),
et savaient ce qu'il convenait de dire et de faire au cours
du culte. Cependant, comme cela apparaît clairement
à quiconque lit les prophètes, tout cela n'était
qu'approximatif.
Lisez
Es
1.11-15. Comment devons-nous comprendre ce que le
Seigneur qui a institué tous ces services, leur déclare?
La
réponse se trouve, vraiment, dans ces quelques versets
(Es
1.16-18), et, à bien des égards, est similaire
à la leçon de dimanche sur Michée.
Sans nul doute, l'Église existe pour des pécheurs
et si nous devions attendre d'être parfaits avant
d'adorer Dieu, alors aucun d'entre nous ne le pourrait.
Mais
ce n'est pas ce que la Bible dit ici: Dieu s'intéresse
plus à la façon dont nous traitons les autres,
en particulier les faibles et ceux qui sont sans défense
parmi nous, quà toutes sortes de rituels religieux
même ceux qu'il a institués.
Lisez
Es
58.1-10. Qu'est-ce qui ne va pas dans le jeûne
décrit ici ? Comment, selon Dieu, le peuple devrait-il
jeûner? Quel enseignement pouvons-nous en tirer, que
nous jeûnions ou pas?
Le
jeûne est une forme de renoncement à propos
duquel Jésus avait beaucoup à dire. Certaines
formes de jeûne ne sont rien d'autre qu'un vain spectacle.
C'est un symptôme d'hypocrisie qui convoite les privilèges
de lobéissance tout en rejetant ses responsabilités.
Le renoncement à soi, motivé par l'amour pour
Dieu, est au service de ceux qui sont dans le besoin. Cest
là une forme de jeûne (de renoncement) qui
honore Dieu un mode de vie qui conduit à une forme
de culte qu'il ne méprise pas. Tout comme le pécheur
est le bénéficiaire d'une grâce et d'un
amour immérité, il se doit de dispenser aux
autres cette grâce et cet amour. C'est le genre de
renoncement qui révèle la foi authentique
(Lc
9.23), celle qui est au cur de l'identité
du disciple de Jésus.