Mardi 26 juillet 2011
5_ Heureux es-tu, Israël !

" Heureux es- tu, Israël! "


Imaginez la scène: le fidèle serviteur Moïse, repris par le Seigneur pour son mouvement de colère, se tient devant la nation d'Israël (Nb 20.8-12).

Plus tard, Moïse sait qu'il va bientôt mourir. Il aurait pu aisément s'apitoyer sur son sort et se sentir frustré. Cependant, à cet instant, ses pensées se tournent vers son peuple et sur l'avenir auquel il sera confronté. Se tenant devant son peuple comme son chef, pour la dernière fois, Moïse, sous l'inspiration du Saint-Esprit, prononce une bénédiction sur chaque tribu.

Lisez Dt 33.26-29. Quelles paroles de Moïse peuvent nous aider à mieux comprendre ce que signifie rendre un culte au Seigneur? Quelles vérités, quels principes pouvons-nous appliquer alors que nous cherchons à en apprendre davantage sur la véritable adoration?

Le mot Yeshurun est un terme poétique pour designer Israël. Il provient de la racine (yashar) qui signifie " vertical " ou " droit " , non seulement physiquement mais moralement. Job est décrit comme étant " yashar ", intègre et droit (Jb 1.1); voir aussi Ps 32.11; 97.11 et Pr 15.8. Moïse explique comment le peuple de Dieu doit être idéalement, maintenant qu'il est entré dans une relation d'alliance avec lui.

Comme toujours, l'accent est mis sur l'action de Dieu en faveur de son peuple. Tout ce que connaîtra Israël-la victoire sur ses ennemis, la sécurité, le salut, les fruits du pays - lui appartient parce que le Seigneur le lui donne. Il était essentiel qu'il n'oublie jamais ces vérités importantes. Le culte nous rappelle ce que " le Dieu de Jeshurun " a fait pour nous. La louange et l'adoration, qu'elles soient formulées verbalement ou dans les pensées de notre cœur, peuvent nous attacher à Dieu et non pas nous focaliser sur nous-mêmes ou sur nos problèmes personnels.

Pensez à toutes les raisons que vous avez de louer et d'adorer le Seigneur. Pourquoi est -il si important de se souvenir sans cesse de Ses bénédictions, de ses actions pour vous en toutes circonstances? Ne risquons-nous pas, sinon, de tomber dans le découragement?