JEUDI 28 juillet, 2011

5_ Heureux es- tu, Israël !

" Adoration et obéissance "


"Samuel dit: l'Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l'obéissance a la voix de l'Eternel? Voici, I'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et I' observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coup able que la divination, et la résistance ne l'est pas moins que l'idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l'Éternel, il te rejette aussi comme roi." (1 S 15. 22, 23)

Lisez le passage ci-dessus. Quel principe important pouvons-nous en tirer sur ce qui constitue le véritable culte? Contre quoi sommes-nous prévenus? Comment avoir la certitude de ne pas être coupables de ce que ces versets condamnent précisément?

Ces versets se situent dans le contexte de la chute permanente et de l'apostasie de Saul, le premier roi d'Israël. Saul devait attaquer et détruire totalement (le terme hébreu signifie " voué à la destruction ") toute personne, tout animal chez les Amalécites. Dieu voulait se servir d'Israël pour exercer ses jugements, retardés depuis trois siècles, sur cette nation méchante et perverse. En dépit des instructions données sur ses devoirs, Saul désobéit ouvertement (1 S 15.1-21).11 allait maintenant récolter les fruits de ses actions.

La réponse de Samuel à Saül, aux v. 22 et 23, nous fait prendre conscience de la véritable adoration.

1. Dieu préfère notre cœur à nos offrandes. (Si notre cœur est véritablement attaché au Seigneur, les offrandes suivront.)

2. Il préfère l'obéissance aux sacrifices. (L'obéissance est notre façon de montrer que nous comprenons en quoi consistent véritablement les sacrifices.)

3. L'entêtement et l'insistance sur notre propre façon de faire sont de l'idolâtrie parce que nous nous érigeons nous-mêmes en dieu, avec nos désirs et nos opinions.

Laissez le Saint-Esprit parler à votre cœur tandis que vous vous posez la question suivante: dans quels domaines de ma vie ai-je choisi de suivre mes désirs et mes opinions plutôt que de laisser Dieu me conduire? En réfléchissant à l'audace fatale de Saul, comment puis-je en tirer une leçon pratique pour mon expérience culturelle?