Ap
14 s'ouvre avec une scène céleste montrant
les 144 000 " rachetés de la terre " (v.
3). Il commence avec une vision d'avenir, ce à quoi
il ressemblera, du moins pour ce groupe, lorsqu'il se retrouvera
devant Dieu au ciel. Et bien que le texte ne le dise pas,
la scène semble décrire une sorte d'adoration
céleste.
Ainsi,
Ap
14 poursuit le thème de l'adoration développé
au chap. 13. Au lieu d'adorer la bête et son image,
ces gens adorent Dieu au ciel.
Le
chapitre revient ensuite sur terre, reprenant la où
le chap. 13 s'était arrêté, quand ceux
qui adoraient la bête et son image étaient
mis en opposition avec ceux dont le nom est écrit
dans le livre de vie.
Lisez
Ap
14.6-12. Pourquoi ce texte est-il si important pour
nous adventistes du septième jour? Quel thème,
étudié tout au long du trimestre, y retrouvons-nous?
Pourquoi donnons-nous à ces versets le titre de "
vérité présente? "
Ces
versets contiennent de riches enseignements sur la création,
la rédemption, le jugement, le salut, l'évangile,
l'obéissance, la foi, les dix commandements, la mission.
On y lit aussi le plus sévère avertissement
de toute la Bible et il touche à la question de l'adoration:
" La fumée de leur tourment monte à
tout jamais, et ils n'ont de repos ni le jour ni la nuit,
ceux qui se prosternent devant la bête et devant son
image, et quiconque reçoit la marque de son nom.
" (Ap 14.11)
En
tant qu'adventistes du septième jour, nous comprenons
combien la question du sabbat est importante, car elle est
liée à la création et à l'adoration.
Nous adorons Dieu parce qu'il est le créateur, et
le sabbat a été et demeure encore la marque,
ou le signe fondamental de son rôle de créateur.
Bien
que nous ne sachions ni quand ni comment ces questions seront
mises en avant, nous pouvons être certains qu'elles
le seront. Il est donc important que nous nous tenions prêts,
non seulement à tenir bon pour la verite, mais aussi
à être capables d'être " toujours
prêts à présenter [notre] défense
devant quiconque [nous] demande de rendre compte de l'espérance
qui est en [nous] ". (1 P 3.15)