Imaginons
que vous devez acheter un billet de train. Vous faites la
queue pendant un long moment et vous avez peur de rater le
train. Finalement, vous payez, recevez votre ticket et courez
jusqu'au train. Vous comptez votre monnaie tout en courant
et découvrez qu'on vous a beaucoup trop rendu. Que
faites-vous? De nouveau la queue pour rendre la monnaie en
sachant que vous allez sans doute rater votre train, ou considérer
que c'est pour vous jour de chance et continuer de courir
vers celui-ci ?
Votre
façon d'agir dans ce cas va dépendre de votre
compréhension du bien et du mal. L'éthique est
la manière dont on va appliquer cette compréhension
dans la vie quotidienne. De nos jours, l'éthique la
plus populaire est celle dictée par la situation, suggérant
par là qu'il n'existe pas d'absolu en matière
de morale. Cela signifie souvent agir de la façon qui
est la plus bénéfique pour soi-même dans
une situation donnée.
Nous
allons étudier cette semaine le puissant contraste
qui s'est présenté entre l'éthique du
roi David et celle du soldat Urie. Aussi horribles qu'aient
été les actes de David, ils apparaissent d'autant
plus sordides comparés à ceux d'Urie. Même
si on ne nous dit pas grand-chose sur ce dernier, ce que nous
apprenons sur lui et son sort infortuné nous donnera
une idée de ce que signifie vivre sa foi plutôt
que se contenter d'en parler.
"
Etudiez cette leçon pour le sabbat 6 Novembre."
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