mercredi, 27 octobre, 2010
5_Abigaïl, le refus d'être victime

" Ce qu'Abigaïl n'a pas fait "


On a souvent peur des personnes violentes. On est prêt à les excuser, à mentir et à prétendre des choses pour les apaiser.

Lisez 1 S 25.25, 26. Que peut-on dire au sujet d'Abigail sur le fait qu'elle ne cherchait pas à cacher les fautes de son mari? Pourquoi son intercession en sa faveur est-elle d'autant plus remarquable? Si l'on intercédait pour vous maintenant, que dirait-on?

Si Abigail était prête à risquer sa vie pour sauver sa maisonnée, elle ne manquait cependant pas d'intégrité personnelle. Elle n'a pas
cherché à excuser Nabal. Elle savait que le problème venait de lui et elle n'a pas eu peur de le dire même en public.

La personne maltraitée se sent généralement responsable des actes de l'offenseur, elle se sent coupable. Ce n'était pas le cas d'Abigaïl. Elle avait un fort sentiment d'estime de soi enraciné dans la façon dont elle concevait son devoir, sa mission. Elle ne s'attribuait pas le fait d'avoir intercepté David et de lui avoir apporté des présents, elle se voyait seulement comme l'instrument de Dieu dans le but de faire changer d'avis David. Parce qu'elle avait une bonne connaissance de sa propre valeur, elle a été capable d'encourager David à se montrer au mieux de sa personne. Elle lui a rappelé qu'il devait mener les combats du Seigneur et non pendre son temps et son énergie à venger des insultes personnelles. L'observation d'Abigaïl, selon laquelle il n'y avait " rien de mauvais " en David (1 S 25.28) était à la fois une affirmation et un avertissement - David ne s'était pas (encore) disqualifié pour la noble fonction pour laquelle il avait été oint - l'exercice de La royauté.

Abigail a également rappelé à David que sa vie étant fermement liée à Dieu, il n'avait nul besoin de " sauver la face " ou de défendre son honneur. Dieu le ferait pour lui.

En outre, n'oubliez pas qu'à cette époque, le divorce ou même la séparation n'existait pas pour la femme. Pour la société, elle appartenait à son man jusqu'au jour de sa mort. Cependant, Abigail ne pensait pas que sa vie était inutile ni qu'elle vivait dans une prison permanente. Elle avait la certitude que Dieu s'occuperait de son mari en son temps.

Le discours d'Abigaïl montre que la sagesse nous est offerte, quelle que soit la situation, lorsque nous nous abandonnons à Dieu. Ce n'est pas de la théorie, mais un mode de vie concret, une façon d'agir avec l'entourage.

Que signifie s'abandonner complètement à Dieu ? Comment y parvient-on ? Si quelqu'un vous déclarait : " Je voudrais m'abandonner complètement au Seigneur, mais je ne sais comment ", que lui diriez-vous ?