Il y a des limites à ce que la nature humaine peut
supporter. Il devient alors nécessaire d'agir. Or
certains vont réagir de manière irrationnelle
ou même dangereuse.
Comment
Anne a-t-elle réagi à la souffrance? Lisez
1
S 1.9-16
et décrivez la façon dont elle a pris en main
son chagrin.
Cette
prière n'était pas quelque requête formelle,
ni une prière du style: " Je t'en prie, aide-moi
" L'auteur biblique précise qu'Anne : "
se répandait " devant le Seigneur ("
J'épanchais mon cur " [1
S 1.15, La Bible du Semeur]). Le verbe ainsi utilisé
était normalement associé à l'épanchement
d'un liquide - du sang ou de l'eau - en relation avec les
sacrifices d'animaux (cf. Lv
4.7, 12 [ici, jeter les cendres], 18,25,
etc.). Il se referait généralement aux actes
divins. Dieu " répandait " son jugement
ou ses bénédictions (Ps
69.25; 79.6; Es 42.25; etc.). Ce verbe évoque
l'abondance et la plénitude. Dans certains passages
de l'Ancien Testament, il est utilisé en relation
avec la prière (Ps
42.5, 6; 62.9, 10; Lm 2.19). Une telle prière
est sans doute de nature très intime. Elle implique
une totale honnêteté envers Dieu, l'expression
des chagrins et des peurs les plus profondes. Anne était
si absorbée par sa prière qu'elle en oubliait
ceux qui l'entouraient et ce qu'ils allaient penser d'elle.
En fait, elle s'accrochait à Dieu comme Jacob à
son assaillant nocturne (Gn
32.26, 27).
Quel
a été le résultat immédiat de
la prière d'Anne? 1
S 1.17, 18.
Si
Dieu ne répond pas toujours immédiatement
à nos prières, lorsque nous répandons
notre cur devant lui, nous avons l'assurance qu'il
nous écoute et qu'il nous répondra (Ps
37.4) en son temps et selon ses voies. Puisse tout cela
nous donner espérance et confiance lorsque que nous
attendons de voir comment Dieu nous guidera à l'
avenir !
Dans
1
S 1.11, Anne fait une grave promesse : si Dieu entend
et exauce sa prière, s'il lui donne un fils, elle
le lui consacrera. Dans l'Ancien Testament, de nombreuses
personnes prononcent des vux devant le Seigneur, vux
qui ont souvent lieu dans un contexte d'adoration et semblent
entrer dans la même catégorie que la prière
et le culte.
Le
vu d'Anne impressionne. Le fils tant espéré
devait être abandonné au Seigneur. Quel serait
alors son statut en tant qu'épouse d'Elqana ainsi
qu'au sein de sa famille au sens large?
Vous
confiez-vous souvent au Seigneur ? Pourquoi est-ce important
pour votre cheminement spirituel ? Qu'est-ce qui vous retient
de le faire aussi souvent que vous en éprouvez le
besoin ? Pourquoi ne pas le faire maintenant ? Vous avez
surement de douloureuses et pressantes préoccupations.
Qui n'en a pas ?