Dans
les Écritures, «être bienveillant»
signifie non seulement bien se comporter, mais aussi éviter
le mal. La bienveillance est la sainteté mise en pratique.
Si elle ne se traduit pas en actes, ce nest pas de la
bienveillance.
Dans
Ga
5.22, le terme grec (agathôsune) à l'origine
de ce mot évoque une bienveillance active, voire offensive.
Plus qu'un excellent caractère, la personne bienveillante
possède un caractère dynamique, sexprimant
par de bonnes uvres.
On
dit couramment qu'untel a « bon cur »
ou que c'est «une bonne âme ». Si
ces expressions sont contestables sur le plan théologique
(voir Jr
17.9), elles le sont encore plus dans la réalité.
Avoir «bon cur» ou être une
«bonne âme» ne veut rien dire en soi si
cela ne se traduit pas par des actes. Un «bon cur»
se révèle par de bonnes actions, de nobles faits,
par des gestes de bienveillance concrets et pratiques en faveur
d'autrui. C'est très bien d'avoir de bonnes intentions,
de bonnes pensées, de bonnes motivations. Elles ont
leur rôle. Mais ne nous faisons aucune illusion : être
véritablement bienveillant, c'est faire le bien.
*
Etudiez cette leçon pour le sabbat 13 Février.
|