Jeudi 4 février, 2010

6_ Le fruit de l'Esprit est : bonté

Revêtez-vous de bonté (Col 3.12-14)


Lisez Col 3.12-14, puis récrivez ce passage avec vos propres mots. En quoi ces versets résument-ils l'essentiel de ce que signifie «suivre le Christ» (remarquez au passage l'utilisation du terme parfait). Pensez à la force qu'aurait notre témoignage dans le monde si nous mettions ces paroles en application.

Alexander Maclaren, remarquable homme de Dieu, a écrit à la fin du XIX" siècle : «La gentillesse est la plus grande force du monde. Prenez tous les marteaux mécaniques jamais forges et attaquez-vous à un iceberg. A part la petite quantité de glace qui fond sous l'effet du peu de chaleur produit par les coups, le reste demeure de la glace, même si c'est sous une forme pulvérisée et non plus compacte. Mais faites descendre l'iceberg vers le sud, et alors la le soleil, en le frappant de ses rayons, le fera disparaître dans les eaux chaudes de l'Océan. La bonté est conquérante. »

En tant qu’adventistes, nous trouvons dans la Bible de solides arguments pour défendre notre position (si ce n'était pas le cas, serions-nous encore ici ?). C'est là, bien sûr, quelque chose d'essentiel, mats ce n'est pas suffisant, n'est-ce pas ?

«Si nous nous humiliions devant Dieu, si nous étions bons, courtois, tendres et miséricordieux, une centaine de personnes au lieu d'une seule se convertiraient à la vérité. » - Ellen WHITE, Testimonies for the Church, vol. 9, p. 189.

Quand nous enseignions les doctrines de l'Église, nous incluons le sabbat, la condition des morts, l’origine du péché et d'autres croyances identitaires. Mais sommes-nous tout aussi attentifs à mettre en valeur l'importance de la bonté et des autres fruits de l'Esprit, comme le font le sermon sur la montagne et 1 Co 13 ? Savoir que le sabbat est le septième jour ou que les morts dorment jusqu' a la résurrection, ou encore que la justice du Christ nous couvre des à présent et nous couvrira au jugement, reste essentiel. Mais posséder seulement des connaissances, ce n'est pas connaître la vérité telle qu'elle est en Jésus (Jn 14.6), car cette vérité nous rend libres (Jn 8.32), c'est-à-dire qu'elle nous transforme et nous fait davantage ressembler au Christ. Alors posons-nous cette question : "Possédons-nous réellement la vérité si la Vérité, Jésus, ne nous possède pas?"