mercredi, 27 janvier, 2010

5_ Le fruit de l'Esprit est: patience

Les limites de la patience (Gn 6.3)


La plus grande patience qui soit, c’est celle de Dieu à l’ égard des êtres humains. Mais nous devons comprendre qu’elle n’est pas sans limites.

A l’époque de Noé, elle a duré cent vingt ans, pendant lesquels l’arche a été construite (1 P 3.20). Mais au bout d’un certain temps, l’entêtement des hommes a épuisé la patience de Dieu, qui a détruit la terre par le déluge.

Lisez Gn 6.3. Quel important principe apparait ici?

De quelle attitude, dont ils dont dû subir les conséquences douloureuses se sont souvent rendus coupables les Israélites ? (Dt 31.27 ; Ps 95.8 ; Jr 17.23)

On pourrait argumenter que, dans la mesure où il arrive à Dieu de perdre patience, cela nous autorise à en faire autant. Mais on voit bien, tout au long de l'histoire, que sa longanimité ne durait pas un jour ni une semaine, ni même un an. Il pouvait attendre des générations avant que sa patience ne s'épuise. Et cela, bien sur, n’est pas à notre portée.

Existe-t- il une limite légitime à notre patience face à des gens «difficiles»? Tout dépend de nos raisons d'agir. On peut décider que la situation a assez duré et y mettre un terme. Mais cela ne veut pas dire qu'on va juger et se montrer dur ou cruel et sans amour. Peut-être est-il temps d'agir, mais il faut le faire en harmonie avec les principes divins de bonté, d'amour et de sollicitude.

Rappelez-vous des circonstances au cours desquelles vous avez mis un terme à votre patience de façon légitime et illégitime. En quoi ces deux attitudes différaient-elles ? que vous ont appris ces expériences ? Si vous deviez le revivre, agiriez-vous différemment ? Expliquez.