La
plus grande patience qui soit, cest celle de Dieu
à l égard des êtres humains. Mais
nous devons comprendre quelle nest pas sans
limites.
A
lépoque de Noé, elle a duré cent
vingt ans, pendant lesquels larche a été
construite (1 P 3.20). Mais au bout dun certain temps,
lentêtement des hommes a épuisé
la patience de Dieu, qui a détruit la terre par le
déluge.
Lisez
Gn
6.3. Quel important principe apparait ici?
De
quelle attitude, dont ils dont dû subir les conséquences
douloureuses se sont souvent rendus coupables les Israélites
? (Dt
31.27 ; Ps 95.8 ; Jr 17.23)
On
pourrait argumenter que, dans la mesure où il arrive
à Dieu de perdre patience, cela nous autorise à
en faire autant. Mais on voit bien, tout au long de l'histoire,
que sa longanimité ne durait pas un jour ni une semaine,
ni même un an. Il pouvait attendre des générations
avant que sa patience ne s'épuise. Et cela, bien
sur, nest pas à notre portée.
Existe-t-
il une limite légitime à notre patience face
à des gens «difficiles»? Tout
dépend de nos raisons d'agir. On peut décider
que la situation a assez duré et y mettre un terme.
Mais cela ne veut pas dire qu'on va juger et se montrer
dur ou cruel et sans amour. Peut-être est-il temps
d'agir, mais il faut le faire en harmonie avec les principes
divins de bonté, d'amour et de sollicitude.
Rappelez-vous
des circonstances au cours desquelles vous avez mis un terme
à votre patience de façon légitime
et illégitime. En quoi ces deux attitudes différaient-elles
? que vous ont appris ces expériences ? Si vous deviez
le revivre, agiriez-vous différemment ? Expliquez.