Etre joyeux ne veut pas dire nécessairement être heureux. Le bonheur dépend de circonstances favorables; la joie, elle, résulte d'une manière d’être, quelle que soit la situation.

Dans Ps 4.8, la joie et le bonheur sont même mis en opposition : «Tu mets dans mon cœur plus de joie qu’au temps où abondent leur froment et leur vin.» Cette abondance de joie vient de ce qu’on connait Dieu et qu'on place sa confiance en lui; le bonheur résulte de conditions propices, comme une bonne récolte, par exemple. La joie intérieure est un sentiment stable tant qu’on place sa confiance en Dieu; le bonheur est aussi imprévisible qu'une récolte. La joie intérieure vainc le découragement; le bonheur le recouvre. La joie intérieure est durable; le bonheur est temporaire.

Cette sorte de joie vient de ce que nous avons conscience de la présence de Dieu dans notre vie. Elle nous permet de nous élever au-dessus des circonstances et de fixer nos regards sur lui, sur sa bonté et son amour. Au cœur de la joie chrétienne se trouve l’assurance que Dieu a agi et qu'il continue d'agir pour sauver ceux qui lui font confiance.

* Etudiez cette leçon pour le sabbat 16 janvier.