Dimanche 10 janvier, 2010

3_ Le fruit de l'Esprit est: joie

Se réjouir : un commandement (Ph 4.4)


Beaucoup de croyants se laissent abattre par les circonstances, et de ce fait ils oscillent entre des hauts et des bas spirituels. Pour eux, être joyeux, c'est de la folie, c’est impossible. Voila peut-être pourquoi le commandement précise qu'il faut se réjouir «dans le Seigneur». (Ph 4.4)

On ne peut pas toujours se réjouir des circonstances ou de ce que font les autres, car ce n’est pas toujours très positif. Mais il est possible de se réjouir quand même dans le Seigneur, parce que sa bonté est constante et qu’il ne change jamais.

Notre équilibre spirituel est directement lié à la connaissance que nous avons de Dieu et à notre engagement envers lui. Le connaître nous aide à vivre au-dessus des circonstances et nous donne une certaine stabilité. C' est pourquoi les psaumes ont été écrits sous une forme et avec un rythme poétique, puis mis en musique : en les récitant et en les chantant, le peuple d'Israël pouvait ainsi mémoriser les Écritures et approfondir sa connaissance de Dieu. Le fait de le connaitre donne moins d'importance à tout le reste.

Lisez Ps 139; Rm 8.28; 1 P 1.8, 9. Quelles raisons de nous réjouir nous sont données ici ? Comment parvenir à nous réjouir de ses promesses?

Vous ayez besoin d'autres raisons de vous réjouir? En voici : Dieu nous a sauvés, il nous a adoptés et il a promis de nous donner un héritage en Jésus-Christ (Ep 1.1-11) : au retour de son Fils, nous bénéficierons de sa présence et du lieu céleste préparé pour nous (Jn 14.2, 3). En attendant, nous avons la joie de savoir que Dieu a promis de pourvoir à tous nos besoins (Ph 4.19) et le privilège de servir le Dieu que nous aimons par-dessus tout - ce qui implique de partager la bonne nouvelle avec les hommes perdus et d'encourager nos frères chrétiens à aimer et à servir toujours plus le Seigneur. C’est aussi une joie de pouvoir prier n'importe quand (He 4.15, 16). Et pour finir, nous pouvons nous réjouir de ce que la mort n’aura pas le dernier mot (1 Co 15.54).

Malgré ces promesses et malgré toutes les raisons que nous avons de nous réjouir, nous sommes aux prises avec la tristesse, le découragement et la souffrance, car la vie est ainsi faite. Quelles que soient les circonstances, comment trouver la joie qui nous est offerte en Jésus-Christ ? Quels sont, parmi nos choix, ceux qui peuvent nous permettre ou risquent de nous empêcher de jouir de cette joie mise à notre disposition ?