«Je
vous ai parlé ainsi pour que vous ayez la paix en
moi. Dans le monde, vous connaissez la détresse,
mais courage! Moi, j'ai vaincu le monde.»
(Jn 16.33)
Selon
une croyance qui a la vie dure, si on traverse des difficultés,
c'est soit parce qu'on a mal agi, soit parce qu'on manque
de foi. C'est une façon bien sommaire et bien hostile
de voir Dieu ! Jésus a été clair :
croyants ou pas, nous sommes tous appelés à
passer par des épreuves au cours de notre vie. Certes,
nous aimons beaucoup l'histoire de Daniel dans la fosse
aux lions, mais le fait est que la plupart des chrétiens
quon a jetés aux lions on été
dévorés. Et si les trois Hébreux qui
ont été mis dans la fournaise ardente ont
survécu, il ne faut pas oublier que la majorité
des chrétiens liés sur le bûcher ont
été brûlés vifs !
Lisez
Ga
6.9; Jc 1.2-4; 1 P 1.6. Dans ces versets,
quelle espérance, quelles promesses pouvons-nous
retenir pour les moments difficiles?
Il
est possible que de nombreux croyants aujourd'hui ne connaissent
pas la joie simplement parce qu'ils sont trop centrés
sur eux- mêmes. Certes, nos problèmes sont
réels, mais en nous concentrant uniquement sur eux,
nous les ferons paraître encore plus graves à
nos yeux. En réalité nous avons vraiment des
raisons de nous réjouir. Non pas en nous-mêmes,
bien sûr, mais en Dieu.
Après
tout, ne déclare-t-il pas que «les cheveux
de votre tête sont tous comptés»
(Mt 10.30) ? Réfléchissez à la promesse
contenue dans ces paroles. Sachant que notre sécurité
est en Jésus, si, lorsque nous passons par l'épreuve,
nous choisissions d'aller vers les autres pour leur venir
en aide, nous découvririons que ce simple acte de
volonté peut transformer en joie lapitoiement
sur soi. «Le SEIGNEUR rétablit la situation
de Job, quand celui-ci eut prié pour ses amis.»
(Jb 42.10).
Quelle
que soient vos luttes actuelles, essayez daller vers
quelquun qui traverse aussi des moments pénibles.
Vous connaissez surement des gens qui ont besoin daide,
dencouragement et de soutien. Expliquez pourquoi le
fait de porter le fardeau dun autre nous permet dalléger
le nôtre ?