Jeudi 14 janvier, 2010

3_ Le fruit de l'Esprit est: joie


Une joie durable (He 11.24, 25)


«C'est par la foi que, devenu grand, Moise renonça à être appelé fils de la fille du pharaon, préférant être maltraité avec le peuple de Dieu que d'avoir la jouissance éphémère du péché.» (He 11. 24,25) Quels principes de vie chrétienne trouve-t-on dans ces versets? (Voir aussi Lc 9.23 ; Ac 14.22 ; Ph 1.29) Quel rapport y a-t-il entre les versets ci-dessus et la promesse de joie? (Voir He 11.16 ; 1 P 1.6-8)

La décision de Moïse de tourner le dos au trône d'Égypte n'était certes pas politiquement correcte. Il aurait pu décider de rester en Égypte, de devenir le prochain pharaon et se justifier à ses propres yeux en disant que c'était la volonté du Seigneur. Après tout, cela n'aurait pas été très difficile : il y a toujours tant de «bonnes» raisons de prendre de mauvaises décisions!

Quand avez-vous pour la dernière fois pris une mauvaise décision en vous appuyant sur de « bonnes» raisons? Quelles dures leçons avez-vous apprises?

Même si nous éprouvons de la joie parce que nous savons que nous sommes en harmonie avec la volonté de Dieu, les conséquences immédiates de certaines décisions sont parfois pénibles et douloureuses. Si nous croyons qu'en acceptant Jésus et en obéissant à sa Parole, nous verrons tous nos problèmes disparaitre, nous allons être déçus ! Le fait d’être un chrétien engagé ne nous garantit pas que nous serons riches, connus et influents. Tous les ans, des milliers de personnes sont persécutées et d'autres martyrisées pour leur foi.

En fin de compte, notre espérance, notre salut, tout ce qui nous concerne doit dépendre de quelque chose de plus grand que ce monde et ce qu’il offre. Voila pourquoi, quelles que soient les épreuves, nous devons à tout prix garder notre esprit fixé sur ce que Jésus a fait pour nous et sur ses promesses. Sinon, il ne nous reste rien d’autre que ce qu’offre le monde – et, nous le savons tous, ce qu’il offre est parfois bien amer.