«C'est
par la foi que, devenu grand, Moise renonça à
être appelé fils de la fille du pharaon, préférant
être maltraité avec le peuple de Dieu que d'avoir
la jouissance éphémère du péché.»
(He 11. 24,25) Quels principes de vie chrétienne
trouve-t-on dans ces versets? (Voir aussi Lc
9.23 ; Ac 14.22 ; Ph 1.29) Quel rapport y a-t-il
entre les versets ci-dessus et la promesse de joie? (Voir
He
11.16 ; 1 P 1.6-8)
La
décision de Moïse de tourner le dos au trône
d'Égypte n'était certes pas politiquement
correcte. Il aurait pu décider de rester en Égypte,
de devenir le prochain pharaon et se justifier à
ses propres yeux en disant que c'était la volonté
du Seigneur. Après tout, cela n'aurait pas été
très difficile : il y a toujours tant de «bonnes»
raisons de prendre de mauvaises décisions!
Quand
avez-vous pour la dernière fois pris une mauvaise
décision en vous appuyant sur de « bonnes»
raisons? Quelles dures leçons avez-vous apprises?
Même
si nous éprouvons de la joie parce que nous savons
que nous sommes en harmonie avec la volonté de Dieu,
les conséquences immédiates de certaines décisions
sont parfois pénibles et douloureuses. Si nous croyons
qu'en acceptant Jésus et en obéissant à
sa Parole, nous verrons tous nos problèmes disparaitre,
nous allons être déçus ! Le fait dêtre
un chrétien engagé ne nous garantit pas que
nous serons riches, connus et influents. Tous les ans, des
milliers de personnes sont persécutées et
d'autres martyrisées pour leur foi.
En
fin de compte, notre espérance, notre salut, tout
ce qui nous concerne doit dépendre de quelque chose
de plus grand que ce monde et ce quil offre. Voila
pourquoi, quelles que soient les épreuves, nous devons
à tout prix garder notre esprit fixé sur ce
que Jésus a fait pour nous et sur ses promesses.
Sinon, il ne nous reste rien dautre que ce quoffre
le monde et, nous le savons tous, ce quil offre
est parfois bien amer.