Afin
de comprendre pleinement ce qu’est la joie du chrétien,
il nous faut nous intéresser à celle qui a
imprégné la vie du Christ. D'où lui
venait sa joie ? Selon quels principes vivait-il ?
Quelle
est la place de la joie dans trois des paraboles les plus
connues de Jésus? Quel est l'élément
commun à ces trois récits?
La
brebis perdue (Lc
15.4-7)
La
drachme perdue (Lc
15.8-10)
Le
fils prodigue (Lc
15.11-24)
Ces
trois paraboles donnent un aperçu du cœur de
Dieu. C'est un cœur enclin à se réjouir,
à célébrer une joie sans mélange,
celle d’avoir sauvé l'homme perdu. Il n'est
donc pas surprenant que, malgré ses épreuves
et ses souffrances, Jésus ait reçu une onction
de joie: il savait que grâce à ce qu'il allait
accomplir, de nombreuses personnes seraient sauvées.
Réfléchissez
au sens des mots employés dans He
12.2, 3. Méditez sur chacun d'eux dans la prière
: «Parce qu'il avait en vue la joie qui lui était
réservée, il a enduré la mort sur la
croix, en méprisant la honte. » (He 12.2,
3, La Bible du Semeur) Notez par écrit les pensées
qui vous viennent à l'esprit pendant cette méditation.
Quelle joie était réservée au Christ?
Pourquoi le salut des âmes perdues est-il à
ce point important pour Dieu?
Comment
concilier l’idée selon laquelle Jésus
était un « homme de douleur et habitué
à la souffrance » (Es 53.3) avec le fait
qu’il était rempli de joie ? Pensez à
un problème spécifique qui est pour vous source
de chagrin. Comment, malgré cette peine, pouvez-vous
ressentir, à votre tour, une joie semblable à
celle de Jésus ?