La
semaine dernière, nous avons vu Jésus dénoncer
avec sévérité la fausse "justice"
des scribes et des pharisiens (Mt
23.27) en les accusant d'être des "hypocrites".
Le mot hypocrite vient du grec hupokrites, qui signifie"
acteur". Jésus faisait savoir à
ses auditeurs qu'il connaissait leurs sentiments et leurs
péchés secrets. C'était comme s'il
leur disait : "Vous agissez d'une manière,
mais, intérieurement, vous êtes quelqu'un d'autre,
comme si vous jouiez une pièce. Ne pouvez-vous donc
être vrais ?" Une autre fois, Jésus
leur a déclaré : "Esaïe a bien
parlé en prophète sur vous, hypocrites, comme
il est écrit : Ce peuple m'honore des lèvres,
mais son cur est très éloigné
de moi." (Mc 7.6) C'était tout ce qu'il
y avait de plus clair.
Lisez
1
Tm 4.2; Tt 1.15. De quel point important Paul parle-t-il
ici ? C'est par le biais de notre conscience que le Saint-Esprit
s'adresse à nous. Que risquons-nous à constamment
mal agir ?
Il
ne fait pas de doute que plus nous agissons d'une manière
que nous savons mauvaise et plus nous persistons dans le
mal, plus notre conscience est souillée et plus nous
nous éloignons de la Vérité. Peut-être
avez-vous davantage de connaissances intellectuelles qu'il
n'en faut pour être sauvé. Le feu de la fin
détruira malheureusement bien des gens qui connaissaient
plus de vérités objectives qu'il ne leur en
fallait pour être sauvés. Comme nous le disons,
la vérité objective seule n'est pas un fruit
de l'Esprit. Le fruit qu'il nous faut produire, c'est une
vérité mise en uvre dans notre vie.
Lisez
He
5.12-14 ; Jn 7.16, 17. En quoi ces textes nous aident-ils
à mieux concevoir la notion de vérité
en tant que fruit de l'Esprit ?
Avez-vous
fait l'expérience de ce qu'est une " conscience
endurcie " ? Combien de temps s'est-il écoulé
entre le péché qui a été commis
et le moment où l'endurcissement a envahi totalement
votre conscience ? Pourquoi cela s'est-il produit et pourquoi
est-ce aussi dangereux spirituellement ?