Vendredi 5 mars, 2010

A lire : Ellen WHITE, Patriarches et prophètes, «Samson», p. 547-555.

«La promesse faite à Manoah se réalisa par la naissance d'un fils auquel il donna le nom de Samson (le batailleur). On ne tarda pas à remarquer que le jeune garçon possédait une force physique phénoménale, qui ne résidait pas, comme Samson et ses parents le savaient fort bien, dans la puissance de ses muscles, mais dans sa qualité de naziréen, dont sa chevelure était le symbole. Si Samson avait obéi aux commandements de Dieu aussi fidèlement que ses parents, sa carrière aurait été plus noble et plus heureuse. Mais ses relations avec les idolâtres le pervertirent. La ville de Tsorea n'étant pas éloignée du pays des Philistins, Samson y faisait de fréquentes visites. Il y contracta des liaisons qui assombrirent toute sa vie. Une jeune Philistine de la ville de Timna gagna son cœur, et il résolut de l'épouser. A ses parents pieux qui cherchaient a l’en dissuader, il n’eut que cette réponse : "Elle plait a mes yeux."» - Ellen WHITE, Patriarches et prophètes, «Samson», p. 549, 550. « Ses parents finirent par céder à son désir et le mariage eut lieu.» - Idem, Patriarchs and Prophets, p. 562.



À méditer

• G. Gordon Liddy a été l’un des conspirateurs de l’affaire de Watergate de triste mémoire. Il a écopé d’un nombre d’années supérieures aux autres conjures de ce scandale qui bouleversa les États-Unis dans les années soixante-dix. Comme Liddy cherchait à recruter une jeune femme pour ses activités criminelles, il l’a invitée au restaurant. Pendant la discussion, celle-ci lui a demandé comment elle pourrait lui faire confiance : s’il était pris, quelle assurance avait-elle qu’il ne la dénoncerait pas. Afin de lui prouver combien il savait se contrôler, Liddy a placé son doigt au-dessus d’une bougie allumée qui se trouvait sur la table et l’a maintenue la si longtemps que sa chair a commencé à bruler. Il voulait prouver à la jeune femme à quel point il se contrôlait. Quelle comparaison peut-on faire entre ce genre de maîtrise de soi et le fruit de l’esprit que nous avons étudié cette semaine. Pouvons-nous y voir quelque chose de noble, digne d’être imité ? La maîtrise de soi et la discipline sont-elle toujours forcément positives ?

• En quoi la maitrise de soi peut-elle servir le fanatisme ? comment éviter le risque d’en faire une forme de légalisme ?

• Connaissez-vous une personne qui souffre à cause de ses principes, autrement dit, qui a fait preuve, comme Joseph, de maîtrise de soi face à la tentation et qui le paye douloureusement maintenant ? Que peut-on faire, individuellement ou en tant que groupe de l’école du sabbat, pour l’aider à traverser ces moments difficiles ?