mardi, 29 décembre, 2009

1_C'est à leur fruit...


«Peut-être produira-t-il du fruit à l’ avenir ; Sinon...» (Lc 13.9)


Entre 1730 et 1745, les colonies américaines, du Maine à la Georgie, ont connu un grand réveil religieux. Jonathan Edwards a été l'un des dirigeants de ce mouvement. En juillet 1741, il a prononcé un sermon intitulé: «Des pécheurs entre les mains d'un Dieu en colère», qui est devenu pour certains un symbole de la mentalité étriquée, sévère et fanatique de nombreux chrétiens. Malgré son caractère polémique, ce sermon exprimait pourtant bien l'affreux poids du péché, l’attitude du Dieu infiniment saint à son égard et la certitude qu'il y aurait un jour du jugement.

Lisez Jn 15.1-10. Pour garder l'image de la taille évoquée plus haut, que propose Jésus pour équilibrer notre production?

Comme on peut le remarquer, Jésus déclare d'un côté que, si nous demeurons en lui, nous porterons beaucoup de fruit, en conséquence du salut que nous avons en lui grâce à sa justice, qu'il met à notre crédit. Et il nous avertit en même temps que, si nous ne demeurons pas en lui, nous ne porterons pas de fruit, nous nous dessécherons et nous finirons par être jetés au feu pour être brûlés. Voir 2 P 3.9.

Quelle leçon retirer de la parabole racontée par Jésus dans Lc 13.7-9?

Il n’est pas parlé d’un salut que l’on obtiendrait en portant du fruit, ce qui serait simplement une autre forme de salut par les œuvres. Ce n’est pas en portant du fruit que nous sommes sauvés; le fruit que nous portons montre que nous sommes déjà sauvés en Jésus par la foi. Porter du fruit est l’une des expressions du salut, ce n’est pas le moyen d’être sauvé. Il est très important de comprendre cette distinction. Sinon, tôt ou tard, soit nous tirerons orgueil de ce que nous croirons être notre propre fruit, soit nous abandonnerons, désespérés par ce qui nous semblera être une récolte dérisoire.