Vous
a-t-on déjà demandé si vous aviez reçu
le Saint-Esprit? Généralement, c'est pour
savoir si vous parlez en «langues ». Pour certains
croyants, en effet, le parler en langues est le facteur
qui détermine si le Saint-Esprit habite ou non en
vous. Pourtant, Jésus nous a bien avertis de ne pas
considérer certains signes apparents et certains
miracles comme des preuves de quoi que ce soit. Si
vous lisez Mt 7.21-23 (voir aussi Ap 16,14), il le dit clairement
: certains feront indéniablement des miracles en
son nom, sans que cela prouve qu'ils sont de fidèles
disciples.
En
fait, nous sommes avertis que dans les derniers jours, de
soi-disant «disciples» de Jésus
vont afficher une certaine forme de sainteté, alors
qu'ils en renieront la puissance (2 Tm 3.5).
Lisez
2
Tm 3.5. Comment cette vérité se manifeste-t-elle
aujourd'hui?
«Il
n'y a pas de bon arbre qui produise un fruit pourri, ni
d'arbre malade qui produise un beau fruit. Car chaque arbre
se connait à son propre fruit. On ne cueille pas
des figues sur des épines, et lon ne vendange
pas des raisins sur des ronces.» (Lc 6.43, 44)
Une
personne se révèle non pas tant par ce quelle
prétend être, mais par ce quelle est.
Les dons de l'Esprit sont accordés à l'Eglise
pour le ministère. Le fruit de l'Esprit est accordé
à l'enfant de Dieu afin que sa vie soit transformée.
Être
un vrai chrétien, produire du bon fruit: l'accent
est mis ici sur l'être. Un acteur peut bien jouer
le rôle du Mahatma Gandhi, il ne sera jamais Gandhi.
De même nous pouvons avoir lair bon, parler
avec bonté et donner l'impression de faire le bien,
si le Saint-Esprit ne nous donne pas un cur nouveau,
nous ne serons jamais réellement bons.
Réfléchissez
davantage à la différence entre faire le bien
et être bon. Premièrement, que voulons-nous
dire par « bien » et « bon » ? Deuxièmement,
peut-on faire le bien sans être bon ou, à linverse,
être bon et ne pas faire le bien ? Réfléchissez
à votre réponse et parlez-en à lécole
du sabbat.