Dimanche 27 décembre, 2009

1_C'est à leur fruit...


« Chaque arbre se connaît à son propre fruit»

(Lc 6.44)


Vous a-t-on déjà demandé si vous aviez reçu le Saint-Esprit? Généralement, c'est pour savoir si vous parlez en «langues ». Pour certains croyants, en effet, le parler en langues est le facteur qui détermine si le Saint-Esprit habite ou non en vous. Pourtant, Jésus nous a bien avertis de ne pas considérer certains signes apparents et certains miracles comme des preuves de quoi que ce soit. Si vous lisez Mt 7.21-23 (voir aussi Ap 16,14), il le dit clairement : certains feront indéniablement des miracles en son nom, sans que cela prouve qu'ils sont de fidèles disciples.

En fait, nous sommes avertis que dans les derniers jours, de soi-disant «disciples» de Jésus vont afficher une certaine forme de sainteté, alors qu'ils en renieront la puissance (2 Tm 3.5).

Lisez 2 Tm 3.5. Comment cette vérité se manifeste-t-elle aujourd'hui?

«Il n'y a pas de bon arbre qui produise un fruit pourri, ni d'arbre malade qui produise un beau fruit. Car chaque arbre se connait à son propre fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne vendange pas des raisins sur des ronces.» (Lc 6.43, 44)

Une personne se révèle non pas tant par ce qu’elle prétend être, mais par ce qu’elle est. Les dons de l'Esprit sont accordés à l'Eglise pour le ministère. Le fruit de l'Esprit est accordé à l'enfant de Dieu afin que sa vie soit transformée.

Être un vrai chrétien, produire du bon fruit: l'accent est mis ici sur l'être. Un acteur peut bien jouer le rôle du Mahatma Gandhi, il ne sera jamais Gandhi. De même nous pouvons avoir l’air bon, parler avec bonté et donner l'impression de faire le bien, si le Saint-Esprit ne nous donne pas un cœur nouveau, nous ne serons jamais réellement bons.

Réfléchissez davantage à la différence entre faire le bien et être bon. Premièrement, que voulons-nous dire par « bien » et « bon » ? Deuxièmement, peut-on faire le bien sans être bon ou, à l’inverse, être bon et ne pas faire le bien ? Réfléchissez à votre réponse et parlez-en à l’école du sabbat.