La mort par crucifixion était l'un des châtiments les plus sévères infligés par les Romains. On considérait que c'était la pire mort de toutes. S'il était horrible pour quiconque de mourir ainsi, qu'en était-il pour le Fils de Dieu! Jésus, ne 1'oublions jamais, est venu sous une forme humaine semblable à la nôtre. Entre les coups, le fouet, les clous enfoncés dans ses mains et ses pieds, le poids du corps déchirant ses blessures, la douleur physique était certainement difficilement supportable. C'était un châtiment sévère, même pour le pire des criminels; combien il était injuste que Jésus, innocent de tout, doive affronter un tel sort!

Pourtant, comme nous le savons, les souffrances physiques du Christ étaient douces comparées à ce qui se passait réellement.

Quels événements environnant la mort de Jésus montraient qu'il y avait beaucoup plus en jeu que la plupart des gens ne le pensaient à l'époque? Quel était le sens de ces événements, révélant ce qui se passait en réalité?

Il s'agissait bien davantage que la mort, si injuste fut-elle, d'un innocent. D'après les Ecritures, la colère de Dieu contre le péché, notre péché, s'est déversée sur Jésus. Sur la croix, celui-ci a souffert, non de la colère injuste d'une humanité pécheresse, mais de la juste colère d'un Dieu juste contre le péché, les péchés du monde entier. C'est ainsi que Jésus a souffert d'une manière plus profonde, plus sombre et plus cruelle qu'aucun être humain.

Mt 27.45

Mt 27.51, 52

Mc 15.38