Quelles qu'aient été les souffrances de Jésus pendant ses
trente-trois années sur terre, rien n'est comparable à ce
qu'il a éprouvé pendant les dernières heures précédant la
croix. Le sacrifice de Jésus en tant qu'offrande pour le péché
du monde était prévu de toute éternité (Ep
1.1-4; 2 Tm 1.8, 9; Tt 1.1, 2) et le temps en était mainte-nant
venu.
Qu'indiquent les textes suivants sur la souffrance du
Christ à Gethsémané? Mt
26.39; Mc 14.33-36 ; Lc 22.41-44.
"Il s'éloigna a quelque distance - pas si loin qu'ils ne
pussent le voir et l'entendre -, et tomba à genoux. Il sentait
que le péché le séparait de son Père. L'abîme était si large,
si noir, si profond, que son esprit frissonnait. Il ne devait
pas faire usage de sa puissance divine pour échapper à cette
agonie. En tant qu'homme, il devait suppor-ter les conséquences
du péché de l'homme; il devait subir la colère dont Dieu frappe
la transgression. "L'attitude du Christ était bien différente
de celle qu'il avait eue auparavant. Ses souffrances trouvent
leur meilleure des-cription dans ces paroles du prophète :
"Epée, lève-toi contre mon berger, contre l'homme dont
j'ai fait mon compagnon, dit l'Eternel des armées!" (Za
13.7) En tant que substitut et garant de l'homme pécheur,
le Christ subissait la justice divine. Il voyait ce que signifiait
cette justice. Jusqu'ici il avait intercédé pour d'autres;
mainte-nant il eut voulu trouver un intercesseur pour lui-même.
" - Ellen WHITE, Jésus-Christ, "Gethsémané, p. 688, 689.
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