1. Des dispositions suite à une provocation

Dimanche

 

< AIMER DIEU

Lisez les textes suivants : Mt 22:37; Dt 6.5; Jn 15.9-11.

Que nous enjoignent-ils tous de faire et pourquoi le libre arbitre est-il la condition nécessaire a l'obéissance ?

 

 

 

Les étudiants de la Bible savent qu'au commencement Dieu a créé les cieux et la terre. Il n'a pas agi en fonction d'une matière ni de conditions préexistantes. Il a tout créé par sa Parole, ou logos, qui est la manifestation de son esprit (Ps 33.6, 9 ; Jn 1.1-3). Etant lui-même infi-niment parfait, ce qu'il a créé était sans défaut et de toute beauté. Dieu est amour, et ses ac-tes sont en harmonie avec son amour parfait et sa sagesse infinie. Il a accordé à ses créatu-res intelligentes les nobles caractéristiques de l'individualité personnelle et de la liberté de choix. Le libre arbitre, cependant, de par sa nature même, implique que l'on choisisse entre le bien et le mal. C'est pourquoi le risque de rébellion humaine existait depuis le début.

En même temps, Dieu désire que nous ayons avec lui une amitié personnelle et mutuelle-ment satisfaisante (Ps 36.6-11). Il nous a également accordé de la sagesse, de la connais-sance, de l'amour et la faculté de ressentir de la joie. Ces qualités relationnelles ne peuvent exister que chez des êtres libres de leurs choix, ce que l'on ne trouve pas chez Cindy Smart.

Nous ne pouvons aimer Dieu si nous ne sommes pas libres. C'est aussi simple que cela. L'amour n'existe pas sans liberté morale, et la liberté morale n'existe pas sans la possibilité de mal agir. << Dieu demande une soumission intelligente faite d'amour, de confiance et d'admiration. Ne pouvant accepter de leur part (de la part des hommes) une obéissance forcée, il leur accorde une entière liberté, condition essentielle d'un service volontaire. - Ellen WHITE. Patriarches et prophètes. << L'origine du mal >>, p. 11.

Un récit de science fiction raconte l'histoire d'un homme qui, ayant perdu sa femme, la remplace par un ro- bot qui lui ressemble, parle, ressent et agit exactement comme elle. A la fin, cependant, il le renvoie, parce que l'expérience vécue n'est pas la même. Que lui a-t-il manque, a votre avis, et quel est le rapport avec la leçon d'aujourd'hui ?