Quelle est la première chose que Marthe et Marie ont toutes
deux dit à Jésus quand elles l'ont vu ? Leur question n'exprime-t-elle
pas à la fois du doute et de la foi ? Expliquez. Voir Jn
11.21, 32.
Pour Marie et Marthe le pire, dans cette situation, n'était pas
la mort de Lazare en soi, mais le retard de Jésus ! Les deux sœurs
semblent avoir réagi très différemment à son arrivée. Quand la nouvelle
de sa venue parvient aux alentours de la ville, Marthe part à sa
rencontre, tandis que Marie reste chez elle jusqu'à ce que sa sœur
vienne la chercher. Si les sœurs sont toutes les deux troublées
et en désarroi. Marthe exprime sa frustration (Jn
11.21) en l'assurant de sa foi fi-dèle (11.22,24,27)
En réponse à l'expression de sa foi, Jésus donne de sa vie et de
sa mission l'une des plus magnifi-ques définitions qui soit : "
C'est moi qui suis la résurrection et la vie. " (Jn
11.25)
Quel est le sens, d'après vous de la déclaration du Christ aux
versets
25 et 26 ? Quelle espérance se trouve implicite-ment exprimée
dans ces paroles ?
Quand Marie décide d'aller à la rencontre de Jésus, elle lui adresse
la même plainte que Marthe, mais sans l'assurer de sa foi fidèle.
Elle ne reçoit aucune révélation de lui et lui-même n'obtient d'elle
aucune expression de foi. Cf. les v.
32,33 et 22-27. Jésus est venu les inviter à contempler la Résurrection
et la Vie. mais elles sont obsédées par leur perte.
Sous la surface du récit, il est facile de deviner ce qu'éprouvent
les soeurs. Leur cœur est troublé. La douleur de leur perte brutale
les a brisées. La façon dont Jésus se comporte ajoute des doutes
à leur chagrin. Si Marathe semble réussir davantage à maintenir
un semblant de stabilité émotionnelle, elle ne se doute pas de ce
que Jésus projette de faire (v.39).
Cette histoire, bien sûr, se termine bien. Quelle espérance
vous communique-t-elle concernant des morts qui, pour le moment
du moins, ne connaissent pas un sort semblable ?
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