9. Une âme dévouée, une croix imminente
Lundi

 

» MARIE ET MARTHE

Quelle est la première chose que Marthe et Marie ont toutes deux dit à Jésus quand elles l'ont vu ? Leur question n'exprime-t-elle pas à la fois du doute et de la foi ? Expliquez. Voir Jn 11.21, 32.

Pour Marie et Marthe le pire, dans cette situation, n'était pas la mort de Lazare en soi, mais le retard de Jésus ! Les deux sœurs semblent avoir réagi très différemment à son arrivée. Quand la nouvelle de sa venue parvient aux alentours de la ville, Marthe part à sa rencontre, tandis que Marie reste chez elle jusqu'à ce que sa sœur vienne la chercher. Si les sœurs sont toutes les deux troublées et en désarroi. Marthe exprime sa frustration (Jn 11.21) en l'assurant de sa foi fi-dèle (11.22,24,27) En réponse à l'expression de sa foi, Jésus donne de sa vie et de sa mission l'une des plus magnifi-ques définitions qui soit : " C'est moi qui suis la résurrection et la vie. " (Jn 11.25)

Quel est le sens, d'après vous de la déclaration du Christ aux versets 25 et 26 ? Quelle espérance se trouve implicite-ment exprimée dans ces paroles ?

Quand Marie décide d'aller à la rencontre de Jésus, elle lui adresse la même plainte que Marthe, mais sans l'assurer de sa foi fidèle. Elle ne reçoit aucune révélation de lui et lui-même n'obtient d'elle aucune expression de foi. Cf. les v. 32,33 et 22-27. Jésus est venu les inviter à contempler la Résurrection et la Vie. mais elles sont obsédées par leur perte.

Sous la surface du récit, il est facile de deviner ce qu'éprouvent les soeurs. Leur cœur est troublé. La douleur de leur perte brutale les a brisées. La façon dont Jésus se comporte ajoute des doutes à leur chagrin. Si Marathe semble réussir davantage à maintenir un semblant de stabilité émotionnelle, elle ne se doute pas de ce que Jésus projette de faire (v.39).

Cette histoire, bien sûr, se termine bien. Quelle espérance vous communique-t-elle concernant des morts qui, pour le moment du moins, ne connaissent pas un sort semblable ?