Jean décrit trois réactions principales à la résurrection de Lazare.
1 . Les chefs religieux veulent faire mourir Jésus et même Lazare,
par peur de ce qu'il leur arrivera s'ils ne le font pas (Jn
11.47-53).
2. Marie, par ailleurs, fait preuve de gratitude et d'amour désintéressé.
(Jn
12.1-9)
En même temps, une troisième réaction se fait jour. Laquelle
? Voir Jn
12.9-11,17-19.
De ces trois réactions, celle de Marie est clairement l'attitude
que l'auteur de l'évangile préconise à ses lecteurs comme modèle
de réponse à Jésus et à ses signes miraculeux.
Quelle est la réponse de Jésus à la requête des Grecs ? Jn
12.20-27. Que précise-t-il sur ce qu'implique le fait de le
suivre ? En quoi le geste de Marie répandant du parfum sur les pieds
du Christ illustre-t-il ce que Jésus déclare ici ?
Jn
12.26 montre que suivre Jésus, c'est ne plus s'intéresser uniquement
à soi. Quand nous dirigeons toute notre vie vers l'obtention de
profits, de sécurité et de plaisirs, nous ne pouvons faire l'expérience
de la plé- nitude offerte par Jésus. En fait, Jésus semble dire
au
v. 25 que la seule façon de le suivre est de renoncer à soi-même
; nous devons mourir com-plètement à nous-mêmes. Mais, bien sûr,
seul le Seigneur peut accomplir cela pour nous, si nous le laissons
faire, si nous décidons de le suivre. Et, dans ce but comme le grain
de blé, nous devons d'abord mourir à nous-mêmes. Il n'y a pas d'autre
possibilité. Judas, les dirigeants d'Israël et la foule venue voir
Jésus au moment de son entrée dans Jérusalem représentaient tous,
d'une manière ou d'une autre, ceux qui, au moins jusqu'alors, ne
s'étaient pas entièrement abandon-nés. Parmi ceux que nous avons
examinés dans la leçon d'aujourd'hui, seule Marie semble l'avoir
compris, compréhen-sion clairement manifestée par ses oeuvres.
Comment expliqueriez-vous à quelqu'un qui n'est pas chrétien
que les paroles de Jésus dans Jn
12.25 repré- sentent pour nous un immense avantage ? Comment
l'aider à comprendre cela de manière positive ?
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