Comme nous l'avons souligné dans la leçon de mardi, la plupart
des chrétiens reconnaissent volontiers que leur vie intérieure,
notamment l'aspect émotionnel, est parfois instable même après leur
conversion. Les chrétiens, comme les autres hommes, ont à lutter
contre les souvenirs malheureux, les éclats de colère et les pensées
innommables. L'his-toire du paralytique à Bethesda nous apprend
que Jésus se soucie au moins autant de notre vie intérieure que
de nos circonstances extérieures.
Les pensées et émotions rebelles tournent souvent autour de situations
dont nous sommes responsables ou qui nous ont été imposées. Les
premières nous donnent des remords, du regret et un sentiment d'échec.
Les secondes peu-vent susciter en nous de la colère, du chagrin
et une profonde rancune. La plénitude en Christ implique la prise
en compte de problèmes anciens tells que ceux-ci.
Pourquoi
de nombreux chrétiens pensent-ils que le fait d'accepter Jésus
mettra fin à toutes leurs difficultés émotionnelles? Dans
quelle mesure pensez-vous que c'est vrai?
Le pardon joue
un rôle important dans la résolution du péché et de ses conséquences.
Alors, pourquoi la plupart des gens ont-ils tant de mal à
pardonner?
Le paralytique
souffrait, apparemment, des conséquences de son propre comportement
pécheur. A votre avis, qu'aurait dit Jésus à la personne victime
d'un viol ou de mauvais traitements? A quelqu'un qui s'acharne
sur autrui?
Jésus a violé
des lois humaines sur le sabbat pour guérir un homme. Vos
lois de vie personnelles viennent-elles de Dieu ou des hommes?
Comment faites-vous la différence?
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