Que dit Jésus à l'ancien infirme quand il le retrouve plus tard dans le temple ? Jn 5.14.

En enjoignant à l'homme de ne plus pécher, Jésus suggérait tout d'abord que sa maladie était d'une manière ou d'une autre provoquée par ses péchés. Continuer à pécher risquait de provoquer une nouvelle paralysie.

Mais il y a, ici, une dimension plus profonde. La forme du verbe traduit par << ne pèche plus >> exprime fortement la continuité. Jésus ordonne à l'homme d'arrêter de faire quelque chose qu'il n'avait cessé de Faire jusqu'à leur rencontre dans le temple. Cela implique que l'ancien infirme avait continué de pécher, même étant paralysé. De quelle sorte de péché Jésus parlait-il ? Un paralytique ne peut cambrioler des banques, commettre l'adultère ou tuer quelqu'un. Jésus se référait sans doute à un péché sur le plan de l'esprit, des pensées, de l'attitude, de l'imaginaire.

Apres avoir touché de sa grâce le paralytique, Jésus lui ordonne de ne plus pécher. Recherchez les textes suivants et dites en quoi ils révèlent ce même principe exprimé par le Christ à l'infirme guéri. Jn 8.10,11; Rm 6.1-6; Ga 2.16,17.

Si la guérison physique de cet homme a entièrement été un acte de grâce de la part de Jésus, il avait un rôle à jouer dans sa guérison. Non seulement le péché nous sépare de Dieu, mais il produit des conséquences durables qui finissent par détruire la qualité de notre vie dans tous ses aspects.

Les conséquences du péché n'entraînent pas seulement des dommages physiques et des maladies; elles portent égale-ment atteinte aux émotions et à la vie spirituelle et psychologique. Tous ces problèmes doi- vent être apportés à Jésus pour qu'il y remédie. Un cheminement authentique avec le Seigneur éclaire l'expression du visage, adoucit les émotions, réchauffe le cœur et renouvelle les forces physiques. C'est la raison pour laquelle le christianisme adventiste du septième jour se préoccupe autant de questions en rapport avec le régime, l'exercice physique et le comportement. Une foi au-thentique touche tous les do- maines de la vie : le mental, le physique et l'émotionnel, tout autant que le spirituel.

Cependant, la plupart des chrétiens reconnaissent volontiers que leur vie intérieure, notamment leurs émotions, reste ins-table même après la conversion. Ce passage nous montre que nous avons un rôle actif à jouer en coopérant avec Jésus pour nous libérer du péché et de ses effets dans notre vie.