Comment Jésus Justifie-t-il la guérison opérée le sabbat ? Jn
5.16-18. En réponse à l'opposition dont il était l'objet. Jé-
sus a déclaré qu'il se contentait de suivre l'exemple de son Père,
qui œuvrait << toujours >> le sabbat (Jn
5.17, BJ). Les interventions divines servent de modèle aux activités
humaines le jour du sabbat.
Les auteurs juifs de l'époque reconnaissaient que l'œuvre de Dieu
le sabbat se voyait aux naissances, aux morts, au so-leil, à la
pluie et à l'écoulement incessant des rivières. Voir, si vous connaissez
l'anglais, William BARCLAY, The gospel of John, Philadelphia : Westminster
Press, 1975, vol. 1, p. 183. Ainsi, les Juifs comprenaient que Jésus
se réclamait des mêmes privilèges que Dieu le sabbat. En guérissant
ce jour-là, Jésus se déclarait l'égal de Dieu.
<< Dieu devrait-il interdire au soleil d'exercer sa fonction bienfaisante
le jour du sabbat [...] ? Le blé et le maïs doivent-ils cesser de
croître, la grappe qui mûrit doit-elle retarder de se colorer ?
[... ]
>> Dans ce cas, les fruits de la terre feraient défaut aux
hommes, ainsi que les bienfaits qui font aimer la vie. [...] Celui-là
ne sera pas exaucé qui néglige de soulager la souffrance le jour
du sabbat. Le saint jour de repos de Dieu a été fait pour l'homme,
les actes de miséricorde s'accordent parfaitement avec cette intention.
Dieu ne veut pas qu'une seule heure de douleur afflige ses créatures
qui pourraient être soulagées un jour de sabbat ou tout autre jour.
> - Ellen WHI-TE, Jésus-christ, << Béthesda et le sanhédrin >>,
p. 189, 190.
Citez comment Jn
5.16-30 décrit Jésus à l'égal du Père.
Dans Jn
5.19-30, Jésus montre qu'il accomplit la même œuvre que son
Père, il est source de vie (5.20,21,26,28,29)
et juge (5.22,27,30).
En effectuant la volonté du Père sur cette terre, non seulement
il montre que ce dernier représente la vie, mais il prouve également
la légitimité de sa nature divine (5.19-23).
Il ne laisse à personne la possibilité de croire au Père en ignorant
ce qu'il déclare être lui-même (5.23).
Voici Jésus réalisant un incroyable miracle. Pourtant, prisonniers
de leurs rites et coutumes religieuses, les dirigeants portent leur
attention sur des éléments mineurs, passant à côté de l'essentiel.
Ne nous arrive-t-il pas de nous concentrer sur des données sans
importance en ignorant les principes important qui se manifes-tent
sous nos yeux ?
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