Revoyez l'histoire de Jésus guérissant le paralytique, comme
nous le présente Jn
5.5-15. Résumez-en l'es-sentiel, en vous attardant sur ce qu'elle
nous dit du caractère de Dieu.
Cette histoire contient plusieurs aspects particulièrement frappants.
Premièrement. Jésus a guéri un homme de manière arbitraire. Il a
choisi, au milieu d'une foule de gens, quelqu'un qui n'avait pas
fait appel a lui, qui ne le connaissait même pas, qui n'avait exprime
aucune foi en lui avant sa guérison.. La seule raison de l'attention
que lui a portée Jésus est sans doute le fait qu'il était le cas
le plus pitoyable de tous.
Comme ce comportement est typique de Dieu ! A certains moments
décisifs de notre vie, nous sentons la main de Dieu agir alors que
nous n'avons rien demande et ne méritons rien. Dieu agit de cette
manière, non pour excuser le péché, mais pour que nous fassions
l'expérience de sa grâce, qui nous rappelle notre complète dépendance
envers lui.
Le fait que Jésus ait choisi de guérir cet homme le sabbat est
un autre aspect surprenant du récit. Les rabbins autorisai-ent des
interventions spéciales le sabbat quand il y avait des urgences,
mais ce n'était pas le cas ici. Apres tout, l'homme était paralysé
depuis trente-huit ans. Sûrement qu'un délai d'un jour dans le but
de respecter le sabbat n'aurait pas fait grande différence. Jésus
a délibérément voulu montrer quelque chose. << Il est permis
de faire du bien un jour de sabbat >> avait dit Jésus dans Mt
12.12. Ce qu'il a dit alors est illustre ici. << Le sabbat
ne doit pas être un temps d'oisiveté. [...] En guérissant un malade,
le Christ était en accord parfait avec la loi. >>
- Ellen WHITE. Jésus-Christ, << Béthesda et le sanhédrin
>>. p.190.
Le récit de Jn
5 est devenu une vivante parabole illustrant la vérité exprimée
dans Jn
5.21 : << le Fils fait vivre qui il veut >> Jésus donne
la vie a qui il veut, parce que sa puissance créatrice ne connaît
pas de limites.
Apres avoir guéri le paralytique, Jésus ne se contente pas de
lui dire de se lever et de marcher, mais aussi de prendre son grabat,
sachant que ce geste soulèverait l'indignation des chefs religieux.
Pour quelles rai-sons, d'après vous, Jésus lui a-t-il- donné cet
ordre et quel message devons-nous en retirez, nous qui pre-nons
au sérieux le commandement sur le sabbat ?
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