Lisez les quatre premiers versets de Jn
5. En quoi cette scène symbolise-t-elle l'humanité déchue ?
Dans quelle situation se trouvent ces personnes et vers quoi se
tournent-elles pour obtenir de l'aide ?
Le nom de Bethzatha peut être interprété comme maison
de la miséricorde, et c'est pourquoi Jésus fait preuve de misé-
ricorde en ce lieu, ou les gens s'attendent à en recevoir. La piscine
de Bethzatha était située immédiatement au nord des bâtiments du
temple. Elle était alimentée par un courant irrégulier. Ce qui explique
sans doute que les eaux se troublaient de temps en temps.
Que se passait-il à la piscine ? Jn
5.3,4 (Second révisée a la Colombe)
La réponse à cette question dépend éventuellement
de votre version biblique. [...] certaines, comme la King James
(version anglaise) et autres versions Françaises, précisent qu'un
ange du Seigneur agitait des eaux qui avaient le pouvoir de guérir,
mais les manuscrits les plus anciens omettent cet élément du texte
(d'où l'absence du v.4 dans de nombreuses traductions) . Si Ellen
White utilisait en général la KJV, elle rejetait apparemment l'idée
que des anges se trouvaient im-pliques dans le trouble des eaux.
<< A certains moment les eaux de cette piscine étaient
agitées. Chose que l'on attribuait communément à une force
surnaturelle; on pensait que le premier qui entait dans l'eau troublée
avait l'occasion d'être guéri de n'importe quelle ma-ladie. >> -
Ellen WHITE, Jésus-Christ, <<
Bethesda et le Sanhédrin >>, p.183, c'est nous qui soulignons.
Si le texte traditionnel était correct, il serait étrange de la
part de Dieu de mettre au point un système de guérison dans lequel
les moins malades seraient favorisés plutôt que ceux qui en auraient
eu le plus besoin. A l'opposé, Jésus pénètre dans un lieu de miséricorde
et choisit le candidat le moins capable d'obtenir la guérison selon
les termes de la tradition populaire.
Tout autour de nous, nous voyons de vastes foules
semblables à celle de la piscine de Bethzatha, des gens malades,
blessés par la vie et attendant en vain de l'aide là où ils
ne peuvent guerre en obtenir. Nous, Chré- tiens, qui sommes tout
aussi blessés sans doute, qu'avons-nous reçu de particulier dont
ils ont aussi besoin ? Voir Rm
8.24; Col
1.5; Tt
2.13.
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