5. Lutter pour être vrai
Lundi

 

» IL EST DIFFICILE D'ÊTRE VRAI (Jn 4: 46-49)

Comme c'est si souvent le cas dans cet évangile, ce nouveau récit nous est présenté comme une parabole jouée par de vrais acteurs, démontrant la vérité de la déclaration précédente. L'accueil problématique des Galiléens (Jn 4.43-45) est illustré par l'histoire d'un officier royal qui croit en Jésus, mais dont la foi cherche son expression.

Quel problème l'officier royal confie-t-il à Jésus et qu'attend-il de lui? Jn 4.47,49.

Où Jésus et l'officiers royal habitaient-ils tous les deux? Jn 2.12 ; 4.46.

Jésus et l'officier royal avaient sans doute été voisins dans une toute petite ville (Capharnaüm ne faisait guère plus de cent mètres de longueur). Le mélange, chez cet homme, de foi et de doute illustra combien il était difficile pour un prophète d'être honoré chez lui.

Qu'a répondu Jésus à la première requête de l'officier royal? Jn 4.48. Que voulait-il dire par cette déclara-tion? Le fait que les gens assistaient à des signes et à des prodiges et cependant ne croyaient pas véritablement ne constituait-il pas une partie du problème?

La réponse initiale de Jésus indique que cet homme, comme Nicodème avant lui, offrait un exemple de foi inadéquate. Il semble que les Galiléens, dans l'ensemble, aient accueilli Jésus sans vraiment croire en lui (Jn 4.43-45). Les miracles ac-complis par Jésus étaient peut-être devenus des pierres d'achoppement empêchant les gens de véritablement l'appré- cier.

Lui-même Galiléen, l'officier royal se trouvait confronté à une foi partiale et inadéquate. Au lieu de s'appuyer sur la pa-role de Jésus, il avait besoin de signes concrets avant de parvenir à croire. Il a été surpris de découvrir qu'il ne pouvait cacher son doute à Jésus (rappelez-vous le thème de Jean 2.23-25 : Jésus sait) Comprenant qu'il risquait de tout perdre à force de douter, il a fini par se jeter aux pieds de Jésus, déses-péré.

Citez des façons utiles de traiter le doute. Ce dernier est-il toujours quelque chose de négatif ou joue-t-il parfois un rôle positif au cours de l'expérience chrétienne? Pourquoi?