2. Jésus est le meilleur
Mercredi

 

> L'HUMANITÉ DE JÉSUS (Jn 1.1,2,14)

Cf. Jn 1.1,2 et ce qui est dit au v. 14. Alors que les v. 1-5 traitent de la préexistence divine de la Parole, le v. 14 aborde sa nature et son statut en tant qu'homme ayant marche sur terre et joué un rôle historique. Ces textes expriment un incroyable paradoxe. Un homme appartenant une ethnie particulière, vivant à une époque historique particulière; sujet à la fragilité humaine, est en réalité la Parole divine qui a créé l'univers tout entier.

Eternel

" était "

" auprès de Dieu "

" était Dieu "

Terrestre

" est devenue "

" parmi nous "

" est devenue chair "

Le langage utilisé ici est simple et pourtant profond. Dans Jn 1.1, la Parole " était ". En grec, ce temps implique une e-xistence qui se poursuit dans le passé. Elle a toujours été. Mais il est dit au v. 14 qu'à un certain moment, la Parole " est devenue " chair. Le verbe traduit par" est devenue " au v. 14, est le même que celui traduit par " est venu à l''existen-ce " au v. 3. Quand la Parole est devenue chair, il s'agissait d'un acte créateur, quelque chose qui s'ajoutait à sa nature éternelle. Elle était Dieu, mais elle " est devenue chair " également. Au cours de ce processus, la Parole qui était "au-près de Dieu " est venue " parmi nous ". L'évangile de Jean tout entier devient l'expression de l'humanité de Jésus quand il était ici sur terre.

On essaie d'exprimer ici une vérité si simplement énonce dans Jn 1 et pourtant si profonde que " le monde Même […] ne pourrait contenir les livres qu'on écrirait " sur elle. (Jn 21.25). Dans un langage simple, Jean a précisé toute la portée des natures a la foi divine et humaine de la Parole. Elle a toujours existé, et pour-tant elle est aussi << devenue >>. Elle est éternelle, et pourtant elle est venue au monde.

Parce qu'il est pleinement Dieu, Jésus a révélé ce que Dieu était au sens le plus noble. Parce qu'il est devenu pleinement homme, cette révélation nous est devenue accessible d'une manière qu'il nous est possible de saisir et de suivre. << Ce-lui qui m'a vu a vu le Père >>. (Jn 14.9) Dans l'évangile de Jean, cette vérité ardue mais glorieuse est révélée dans le prologue, mais elle trouve aussi le chemin de notre cœur par l'Esprit. (Jn 16.13-15)