D'après Lc 4.40, que faisait Jésus chaque fois qu'il guérissait quelqu'un ? Voir Mt 9.29, 30 ; 20.34 ; Mc 1. 29-31 ; 9.25-27 ; Lc 7.14.15 ;13.13 pour découvrir d'autres exemples.

Au contraire comment Jésus opère-t- il ses miracles dans l'évangile de Jean ? Jn 4.46-54. Voir aussi 2.1-11 ; 5.1-15 : 11.1-44 pour découvrir d'autres exemples.

Dans les évangiles de Matthieu, Marc et Luc, Jésus se sert du contact physique pour environ la moitié des miracles rap-portés. Au contraire, dans l'évangile de Jean, Jésus est rarement décrit comme utilisant le toucher dans l'accomplisse-ment de ses miracles.

Pourquoi cette différence ?

Peut-être l'Esprit a-t-il poussé Jean à sélectionner des récits dans lesquels il y a absence de toucher ou dans lesquels se trouve soulignée la distance entre Jésus et la personne guérie (dans Jn 4.46-54. Jésus se trouvait à vingt-cinq kilomètres et demi environ de la personne guérie au moment du miracle), afin de montrer qu'il n'est nul besoin d'un contact physi-que direct avec le Seigneur pour être béni, ou même guéri par lui. Ces récits où il n'y a pas contact physique sont en harmonie avec le thème cher à Jean, selon lequel la parole de Jésus a autant de valeur que son toucher. Ce sont de très bonnes nouvelles pour ceux qui, comme nous, sont ainsi assurés que même si le Seigneur n'est pas présent en chair, il est néanmoins proche de nous dans nos épreuves et nos chagrins, quels qu'ils soient. Grâce à ces récits, Jean nous in-dique que le ciel est, certes, plus proche de la terre que nous ne l'aurions pensé si nous nous étions fiés à notre seule vue.

La plupart des miracles, dans l'évangile de Jean (mais pas tous), sont le résultat d'une parole de Jésus et non d'un contact physique de sa part. Citez le commandement qu'il prononce dans chacun des récits suivants : Jn 2.7 ; 4.50; 5.8: 9.7 ; 11.43.

Ce qui frappe, dans ces scènes, c'est la puissance des paroles de Jésus abolissant les distances. Celles-ci ne posent pas de problème au Seigneur, qui a créé l'univers. La parole de Jésus est tout aussi puissante à notre côté ou à distance. Même si elle s'exprime aujourd'hui sur une page écrite la parole du Christ demeure une puissance de salut et de guéri-son. C'est au moyen de sa parole qu'il veille aux besoins des générations plus tardives.

Au lieu de Jésus en chair, nous avons sa parole, la Bible. Pourquoi donc l'étude de la parole est-elle cruciale pour l'instauration d'une relation intime avec lui ? Réfléchissez-y : sans la bible, que connaîtrions-nous de Jésus ?