5. Un prophète hébreu et des marins païens
Dimanche

 

> UNE TEMPETE EN MER

Dans Jon 1.4,5, le récit se poursuit. Le Seigneur envoie une terrible tempête, le bateau menace de couler, les marins païens prient leurs dieux respectifs et Jonas descend " au fond du navire " (1.5), où le capitaine le trouve endormi. Ce dernier est apparemment contrarié de découvrir quelqu'un en train de faire un somme à un tel moment!

Remarquez également ce qui se passe pour ces marins païens. Le texte dit qu'ils ont commencé à jeter leur chargement par-dessus bord. Ce dernier, en des circonstances normales, aurait eu pour eux une grande va-leur. Il s'agissait sans doute de la cargaison. Mais dans une telle situation, ils ne pensent qu'à le Jeter dans la mer! Quelle leçon spirituelle se dégage ici? Voir également Mt 16.26; Ec 2.11; 1 Jn 2.15-17. Combien d'entre nous se sont trouvés dans une situation au cours de laquelle, soudain, une grande partie des choses qui nous semblaient importantes ont perdu de leur attrait? Le Seigneur n'utilise-t-il pas de telles circonstan-ces pou nous faire prendre conscience de la vraie valeur des choses?

Lisez ce que le capitaine dit à Jonas. Pourquoi était-il aussi contrarié ? Qu'attendait-il du prophète endormi ? Son appel était-il le résultat de la foi ou du désespoir? Jon 1.6.

Remarquez la similitude frappante entre l'appel lancé par le capitaine a Jonas : " Lève-toi " (Jon 1.6) et celui que Dieu lui avait lancé à l'origine au v. 2 : " Lève-toi ". En outre, le capitaine supplie Jonas d'invoquer son Dieu, utilisant le même verbe que ce dernier lui demandant de crier " contre " Ninive (Jon 1.2). Maintenant, cependant, l'appel à se lever et à crier vient d'un marin païen qui n'adore même pas le Dieu du ciel. Un païen demande à Jonas, prophète du vrai Dieu, de prier. On ne peut passer à côté de l'ironie d'une telle situation.

Quelle est, selon vous, la signification spirituelle de ces circonstances : un païen qui demande à un prophète hébreu de prier? Nous Arrive-t-il, à nous chrétiens, de trouver que des personnes n'ayant pas notre foi, ou n'en ayant pas du tout, soient plus " spirituelle ", plus " morales " ou plus fidèles à ce qu'elles croient que nous-mêmes? Que nous enseignent de telles situations?