> LE JUGEMENT DE DIEU: UNE QUESTION GRAVE
|
Contrairement a ceux qui cherchent a satisfaire les consciences
en se concentrant presque uniquement sur l'amour de Dieu, nous observons
ici, dans les premiers versets du livre de Jonas (comme dans toutes
les écritures) que Dieu se soucie de la méchanceté humaine. Il est
intéressant de noter que l'intérêt qu'il lui porte n'est pas en
contradiction avec son amour, mais au contraire en est une conséquence
directe.
Quand on étudie la Bible, il faut faire attention au choix des
mots et à leur répétition. Les auteurs bibliques n'utilisent pas
nos techniques modernes, comme le soulignement ou l'italique pour
insister sur un point. A la place, ils sélectionnent soigneusement
leur vocabulaire en rapport avec ce qu'ils veulent faire passer.
Dans les quatre chapitres du livre de Jonas, le mot mal, méchanceté
ou mauvaise conduite est utilisée six fois, deux fois en rapport
avec les habitants de Ninive(Jon 1.2 ; 3.8). Une telle insistance
n'est pas sans motif. Le Seigneur veut nous faire savoir combien
la méchanceté de cette ville était grande.
Cherchez dans les Ecritures d'autres occasions ou Dieu prononce
un réquisitoire contre la méchanceté humaine.
Dieu condamne le mal. Il a pronouncé des jugements contre des nations
au-delà d'Israël. A la fin, comme nous l'ap-prend le livre de l'Apocalypse,
la terre tout entière tombera sous le jugement de Dieu. Une grande
partie du livre du prophète Esaie contient des avertissements addressés
a de nombreuses nations de l'époque. Voir Es
13; 14.24-28, 29-32. Jérémie, également, avertit sans cesse
les nations païennes environnant Israël qu'elles seraient jugées
pour leur mauvaise conduite.
Si la Bible montre clairement que Dieu jugera les nations, pourquoi
devons-nous - nous qui sommes pé- cheurs et mortels et dont l'entendement
est limitée - faire très attention lorsque nous cherchons a détermi-ner
s'il s'agit ou non d'un jugement divin? Ce n'est pas par ce qu'un
pays doit faire face a un désastre que cela implique automatiquement
un châtiment de la part de Dieu. En fin de compte, en toutes circonstances,
il faut appeler les hommes, quel que soit le lieu où ils se trouvent,
a la repentance, la confession des péchés, la foi et l'obéissance.
|