> PAS DE DIFFERENCE ENTRE LES HOMMES
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<< Alors Pierre prit la parole et dit : Maintenant je
me rends vraiment compte que Dieu ne fait pas de diffé- rence entre
les hommes. Au contraire, dans toute nation, tout homme qui le respecte
et qui fait ce qui est juste lui est agréable. >> (Ac 10.
34, 35, La Bible du Semeur)
Les écritures révèlent que le prophète Jonas comme la nation israélite
ont failli à leur rôle de lumière pour les nations. Tous deux ont
oublié que Dieu a toujours exprimé son amour pour l'humanité entière,
et non uniquement à ceux à qui il a demandé plus spécifiquement
de devenir son peuple. Et c'est précisément parce que le Seigneur
voulait toucher les autres hommes, des païens, qu'il a appelé Israël
à devenir son trésor particulier.
Montrez que même l'ancienne Alliance conclue avec Abraham incluait
explicitement d'autres peuples. Lisez Gn
22.18. Comment toutes les nations devaient-elles être bénies
par l'oeuvre de Dieu au travers d'Abra-ham? Voir Ga
3.26-29.
Que l'amour divin transcende les frontières d'Israël n'était sûrement
pas une notion inconnue pour Jonas. Mais il est facile de boucher
les canaux par lesquels Dieu répand sa grâce sur le monde. Personne
n'est à l'abri de cela.
A l'époque du Nouveau Testament, sur un toit illuminé de soleil,
Simon Pierre a lutté avec les mêmes questions que le Jonas de l'Ancien
Testament. Et dans la même ville de Joppé [ou Jaffa]!
Quelles instructions Dieu donne-t-il à Pierre concernant la
com- passion qu'il éprouve envers tous les hom-mes? Ac
10.9-16, 34,35;
11.4-10.
Les répétitions, dans le récit biblique, indiquent de façon significative
une mise en relief. Les auteurs modernes utilisent aujourd'hui l'italique
ou le soulignement pour insister sur un point important. Les auteurs
bibliques, eux, emploient la répétition. Dans ce cas, il est dit
par trois fois à Pierre que << ce que Dieu a déclaré pur
>> ne devait pas être Considéré comme impur.
L'explication donnée par Pierre lui-même montre clairement qu'il
com- prenait que sa vision ne lui donnait pas des instructions sur
la bonne façon de manger, mais sur la compassion de Dieu envers
toutes les nationalités. Et pourtant, certaines personnes rejettent
le Dieu de la grâce céleste.
Supposons que nous, adventistes, estimions être les seuls à
posséder le salut. Pire encore, supposons que nous ne voulions pas
le communiquer aux hommes << impurs >> ! Il serait difficile d'être
plus infidèles à notre vocation. Et pourtant, de quelle façon par-
fois subtile risquons-nous d'adopter la même attitude ?
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