13. Une image de Dieu
Mardi

 

> LA MORALITÉ DE DIEU

Si différent que soit le livre de Jonas des autres livres bibliques, son message est en harmonie avec ceux-ci. Et, comme eux, il montre très clairement que Dieu est un Dieu moral, que le Seigneur a un idéal moral qu'il applique au monde en-tier. Même si Jésus doit juger les hommes selon la lumière reçue, le monde sera néanmoins jugé d'après l'idéal de justice de Dieu.

Recherchez les textes suivants. Quel est leur principal message? Quel rapport ont-ils avec l'histoire de Jo-nas? Ps 9.9 ; 96.10,13; 98.9 ; Ac 17.31; Rm 3.6.

Dans toutes les écritures, la religion et la morale sont étroitement liées. La Bible ne sépare pas la morale de la religion (l'idée que la morale peut être détachée de la religion est une notion moderne). Dans les Ecritures, nous voyons Dieu évaluant avec cohérence l'histoire humaine en rapport avec les fondement de la morale, quels que soient la personne ou le groupe de personnes. C'est tout à fait logique, parce que, de même qu'il a créé tous les hommes, il les a aussi placés sous ses lois morales.

Remarquez comment Dieu parle de l'Egypte et, des Amorites dans Gn 15.13-16. Qu'impliquent ces mots concernant non seulement la moralité de ces nations païennes, mais aussi la façon dont elles sont moralement responsables de leurs actes?

Dans le livre de Jonas, nous observons en outre que même les terribles habitants de Ninive, quand le jugement de Dieu est tombé, étaient convaincus de la justesse de la sentence divine. De plus, la relation avec Dieu, dans le livre de Jonas comme dans toutes les écritures, s'exprime par une bonne moralité. Suivre "la voie de l'intégrité" (Ps 15.2), " de la droi-ture" (Pr 14.2), marcher "avec justice" (Es 3.15) devant le Seigneur sont des expressions courantes pour décrire une vie de moralité. Il est constamment souligné dans le canon tout entier combien il est important d'agir avec justice.

Les adventistes du septième jour que nous sommes ont souvent entendu d'autres chrétiens déclarer : " La loi a été abandonnée à la croix", voulant dire, bien sûr, qu'il n'est plus nécessaire d'observer le commande-ment du sabbat. En vous appuyant sur la leçon d'aujourd'hui, notamment (pour ne pas mentionner la Bible dans son ensemble), pourquoi cette déclaration est-elle complètement erronée? Qu'impliquerait le fait d'a-bandonner la loi?