<< C 'est Yahvé votre Dieu que vous suivrez et c'est lui que vous craindrez, ce sont ses commandements que vous garderez, c'est à sa voix que vous obeirez, c'est lui que vous servirez , c'est à sa voix que vous vous attacherez .> > (Dt 13.5, BJ)

<< Ecoutons bien la conclusion de tout ce discours : Sois rempli de respect pour Dieu et obéis à ses com- mandements, car c'est là l'essentiel pour l'homme. >> (Ec 12.13, La Bible du Semeur)

En tant que disciples du Christ, avant toute chose, nous avons reçu le pardon de nos fautes.

Indépendamment de ce que nous avons fait, il nous est possible, par la foi, de nous saisir de la justice de Jésus, justice que non seulement il a mise en oeuvre dans sa vie, mais qu'il nous offre gratuitement. Tout ce que nous avons à faire, c'est de l'accepter. Ainsi, si pécheurs que nous soyons, nous nous tiendrons devant Dieu revêtus de la même perfec-tion que Jésus. Il ne prend plus en compte nos péchés. Nous sommes pardonnés.

En conséquence, notre vie est transformée ( comment peut-il en être autrement? ) et nous décidons, par sa grâce, << d'annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière >> (1 P 2.9). Nous dé- sirerons être tels qu'il souhaite que son peuple soit et nous aurons << une conduite sainte et marquée par l' atta-chement à Dieu, en attendant le jour de Dieu et en faisant tous vos efforts pour qu' il puisse venir bientôt >> (2 P 3.11, 12, BFC) . Nous attendrons << selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la jus-tice habitera >> et nous nous efforcerons << d'être trouvés par lui sans tache et sans défaut dans la paix.>> (2 P 3.13,14) .

Tout ceci, bien sûr, implique que nous soyons obéissants. Il ne fait pas de doute que si nous aimons Dieu, nous éprou-verons pour lui de la révérence, ce qui implique davantage que seulement le louer ou nous prosterner lorsque nous prions. On ne peut véritablement révérer Dieu sans lui obéir.

Remarquez comment les deux textes d'aujourd'hui associent clairement la crainte ou la révérence envers Dieu et l'obéissance à ses commandements (voir Jn 14.15 et 1 Jn 5.2,3, où leur est également associé l'amour pour Dieu). Comment peut-on montrer du respect ou de la révérence envers quelqu'un ou quelque chose pour ensuite s'y opposer ouvertement? C'est comme dire à quelqu'un qu'on l'aime, puis, de manière flagrante, le défier, lui et tout ce qu'il représente. On ne peut révérer Dieu tout en lui désobéissant. Pour-quoi? Quelle place tient le sabbat par rapport à la notion de révérence?

Dites par écrit pourquoi vous pensez que la révérence envers Dieu s'exprime par l'obéissance.