FAIRE PREVALOIR L'AMOUR, deuxième partie
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Retournons à la leçon de mardi. Quelqu'un a fait quelque chose
qui a revoqué une réprimande collective de la part de l'église.
Quelle que soit la chose dont il s'agissait (même une relation sexuelle
illicite avec sa belle-mère), de toute évidence, il a fait ce qu'il
fallait pour que Paul et l'église soient satisfaits et acceptent
sa réintégration en tant que membre.
Cependant, il est également clair que Paul redoutait que l'homme
ne soit << accableras une tristesse excessive ( 2
Co 2.7 ) . C'est pourquoi il demande à l'Eglise de l'assurer
de son amour.
Le Seventh-day adventist Bible commentary dit à ce sujet : << Faire
prévaloir. En grec : kuroo, " ratifier ", "
con-firmer ", " réaffirmer " (cl. Ga
3.15) . C'était un terme légal utilisé pour valider un accord.
Il signifie ici ratifier ou con-firmer par un décret ou vote de
l'église. Voir Mt
18.18. Agissant en qualité de corps, l'église devait révoquer
sa première décision et réhabiliter l'homme en tant que membre.
Un châtiment avait été donné à la suite d'une décision officielle
de l'église ; la réhabilitation n'en devait pas moins être publique
et officielle. l'homme devait être jeunement assuré de l'amour de
ses frères de l'Eglise, de sorte qu'à l avenir, aucune question
ne pourrait être soulevée quant à la validité de sa restauration.Vol.
6, p. 838.
Tout ceci est très bien au niveau collectif, mais que pouvaient
faire les individus pour aider cet homme à comprendre et à accepter
qu'il avait reçu le pardon et qu'il était réintégré dans le corps?
En d'autres ter-mes, comment chacun de nous, individuellement, aurions-nous
pu aider un tel homme à se sentir réelle-ment aimé et accepté? Quels
exemples tirés de la Bible indiquent comment agir dans un cas semblable?
En tant qu'église, nous défendons depuis longtemps certaines valeurs
morales, qui permettent de nous définir. Et pourtant; en même temps,
soyons attentifs à ne pas devenir si rigides et inflexibles que
nous en oublions la nature humaine de nos frères et soeurs, nous
attendant à ce qu'ils défendent et suivent ces mêmes valeurs morales.
Nous sommes tous pécheurs.Tous, nous sommes affaiblis par le péché.
Nous sommes éloignés de la gloire de Dieu. Soyons prêts à accorder
librement aux autres qui, peut-être, n'ont pas pèché aussi gravement
que nous (à moins que ce soit le cas), la grâce dont nous avons
besoin. N'oubliez pas que la grâce est une faveur imméritée. Elle
est donnée à ceux qui ne la méritent pas.
Dans quelles circonstances doit-on refuser à une personne la
grâce dont parle Paul dans 2
Co 2? Qui est habilité à en décider?
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