" Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec,
Dieu par notre Seigneur Jésus-christ " (Rm
5.1)
Nous devons être prêts à nous abandonner entièrement au Christ,
à lui offrir notre volonté, nos désirs, nos peurs et nos péchés
- sinon nous serons perdants dans le combat contre la culpabilité.
Nous ne parviendrons jamais à nous pardonner à nous-mêmes et, en
nous apitoyant sur nous à force de culpabilité et de colère, nous
serons moins en-clins à pardonner aux autres.
C'est là que la croix joue un rôle crucial. Lorsque nous réalisons
que Dieu nous a pardonné et que notre culpabilité a déjà été présentée
en jugement, nous commençons à nous pardonner à nous-mêmes et nous
pardonnons aux autres. Nous trouverons la paix que nous recherchons
en regardant la croix et en prenant conscience que Dieu connaissait
nos péchés d'avance et qu'il a fait en sorte qu'ils puissent être
pardonnés.
Examinez Rm
5.1. Que s'est-il passé pour que nous soyons en paix avec Dieu?
En vous aidant du contex-te de la leçon de cette semaine, notez
par écrit avec vos propres termes ce que Paul dit ici. Quelle est
la place de la culpabilité et du pardon? Voir également Rm
5.8: 1
Jn 1.7.
Que Dieu pardonne nos péchés, même les pires, est un mystère trop
profond pour que nous puissions le saisir. Et pourtant, il est certain
que, parce qu'il pardonne nos péchés, parce qu'il en a pris sur
lui la culpabilité à là croix, il nous est possible de nous pardonner
à nous- mêmes et de vivre sans le fardeau écrasant de la culpabilité.
Cela ne va pas sans soulever des questions difficiles. Que dire
à quelqu'un, par exemple, dont l'enfant a été tué par un homme qui,
quoique en prison, vient d'accepter Jésus et proclame la joie, la
paix et la liberté pour ne pas men-tionner un chagrin véritable
pour le terrible crime commis? Après s'être confessé, repenti et
avoir exprimé son cha-grin, le meurtrier déclare maintenant être
" en paix avec Dieu " Est-il juste qu'il soit désormais libéré de
la culpabilité? Êtes-vous capable de vous rendre auprès des parents,
qui ne sont pas chrétiens (ou même s'ils le sont), et de leur dire
en vous réjouissant que l'individu qui a tué leur bébé se tient
maintenant revêtu de perfection devant un Dieu d'amour et qu'il
regrette son péché, qu'il l'a confessé au Seigneur, qui non seulement
en a endossé la culpabilité, mais lui a donné la paix et l'a libéré
de la culpabilité? Comment expliquer cela de sorte que les parents,
ou quiconque, le comprennent?
|