» LE CHRISTIANISME APOSTOLIQUE
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Lisez pour aujourd'hui Ac
2.44,45; 4.34,35.
Quelles que soient les difficultés que ce mode de vie risquerait
de provoquer s'il etait appliqué de nos jours, une chose est certaine
: les membres de l'Eglise primitive savaient quelles étaient leurs
priorités. Ils considéraient que les choses de l'esprit importaient
beaucoup plus que celles de la chair. Les considérations temporelles
étaient subordonnées aux éter-nelles. Les intérêts du groupe supplantaient
ceux de l'individu. L'Eglise et sa mission représentaient leur première
préoc-cupation. Quand on pense à ce qui se passerait si l'Eglise
actuelle cherchait, ne serait-ce qu'en partie, à retrouver la vision
apostolique, on reste rêveur.
Lisez attentivement le texte d'aujourd'hui. Comment se comportaient
précocement les croyants? Quels prin-cipes à l'oeuvre ici pourrions-nous
définir et appliquer à notre vie actuelle? Ne pourrait-on pas les
dévelop-per de façon à aller au- delà des dons d'ordre matériel?
De quelles autres façons donner comme le faisaient ces croyants?
Il est important de se rappeler que ces dons d'argent étaient un
bienfait non seulement pour ceux qui le recevaient, mais aussi pour
ceux qui le donnaient. Vendre ses biens et les donner à d'autres
est un acte de foi et tout acte de foi renforce celle-ci. Il n'y
avait pas de mérite salvateur dans le fait de donner; donner ne
sauvait en aucune manière ( personne ne possédait assez de biens
pour cela). Le fait de donner montrait simplement que ces personnes
comprenaient les dons reçus et leur comportement était l'expression
d'une gratitude - gratitude de la part de personnes si proches du
Seigneur qu'elles lui faisaient confiance en toutes choses, même
au point de vendre leurs biens et de les donner à d'autres. Quelle
foi ! Quel peuple mort à lui-même!
En quoi le fait de verser localement la dîme est-il l'expression
de ce même principe?
L'état d'esprit manifesté par ces premiers chrétiens existe encore
aujourd'hui. Combien de gens, répondant aux incita-tions du Saint-Esprit,
ont renoncé au confort de leur vie mondaine pour consacrer des années
de leur vie à des activités missionnaires, que ce soit dans une
jungle éloignée ou dans une jungle de ciment? En fait, renoncer
au confort matériel est peut-être même un moindre sacrifice en comparaison
avec ce qu'on peut accomplir au service d'autrui.
Il est certain que renoncer aux biens matériels au profit d'autrui
implique des sacrifices. Mais quelles autres choses - bien plus
gracieuses encore - a-t-on sacrifiées en exerçant un service désintéressé?
Expliquez pour-quoi ces dernières exigent un sacrifice encore plus
grand que la perte des biens matériels.
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