" Sachez
avant tout, que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs
pleins de raillerie, qui marcheront selon leurs propres convoitises
et diront : Ou est la promesse de son avènement ? Car, depuis que
les pères sont morts, tout demeure comme depuits le commencement
de la création. " (2 P 3.3,4)
L'épave, rongée par
la rouille pourissait dans un champ à l'abandon, les ailettes à
l'arrière témoi-gnant de la gloire d'une époque révolue. Dépouillée
par des voyous, elle était si vieille que même les oiseaux l'avaient
désertée. Le seul signe de vie à côté d'elle était un buisson d'épines
qui avait poussé à travers un trou en bas du coffre et quelques
herbes folles qui l'encerclaient à la facon d'un jardin macabre.
Sur le pare-choc avant se trouvait un autocollant portant un message
qui, à moitié éffacé par les années et le mauvais temps, se voyait
encore, disant : " Jésus revient bientôt ! "
Jésus revient bientôt
? C'est-à-dire ? Après tout cela fait deux mille ans qu'il a quitté
la terre et nous sommes toujours ici.
C'est l'apôtre Pierre,
dans le Nouveau Testament, qui a prédit "que, dans les derniers
jours, il viendra des moqeurs pleins de raillerie, [...] (2
P 3.3,4).
En effet, Jésus a promis
de revenir " bientôt " (Ap
22.20) or c'était il y a.. . deux mille ans ! Et après tous
ces siècles, " tout demeure ", ou à peu près, "
comme depuis le commencement ". Ainsi, Pierre, pour
être honnête, il semble bien que les railleurs ont marqué un point.
Un point, vraiment ?
Si certains versets paraissent indiquer que le retour du Christ
est proche, ou se trouvait déjà proche même à, l'époque du Nouveau
Testament (voir Rm
13.12 ; 1
P 4.7), d'au-tres montrent qu'il ne se produira sans doute que
dans très longtemps. La parabole que nous étu-dions cette semaine,
celle des dix vierges, dit clairement que l'époux " tardait
" (
Mt 25.5 ; voir aussi Mt
24.48 ; 25.19).
La question qui se pose est la suivante : comment nous, qui vivons
pen-dant cette periode d'attente, allons-nous conserver note espérance
? Que devons-nous faire ou ne pas faire ? Cette parabole donne des
éléments de réponse.
Examinez à nouveau
les versets de 2 P donnés aujourd'hui. Pierre dit quelque chose
qui, deux mille ans plus tard, devait fortifier notre foi dans la
promesse du retour du Christ, ainsi que l'espérance attachée à celle-ci.
En d'autres termes, ces mots n'indiquent-ils pas que ce "
délai " n'est en rien surprenant?
|