8. Une espérance vivante
Mercredi

 

UNE ESPERANCE EN DEPIT DES CHAGRINS ET DES EPREUVES

Bien sûr, même si notre espérance est au ciel et repose sur Jésus notre Sauveur et Grand-prêtre, il nous faut continuer de lutter ici-bas sur terre, où le grand conflit cosmique fait rage autour de nous. Et parfois, les problèmes et crises suscités par cette guerre nous submergent. La crainte de perdre son travail, les soucis d'argent, les guerres; les conflits familiales, les révolutions, les relations bri-sées, les soucis de santé, les deuils, tout cela peut créer toutes sortes de souffrances. Le fait d'être homme revient, dans une mesure plus ou moins grande, à connaître le chagrin. Pierre en était conscient et c'est pourquoi, après avoir parlé de la grande espérance qui est la nôtre au ciel, il a abordé des problèmes matériels plus immédiats.

" Vous en tressaillez d'allégresse, quoique vous soyez maintenant, pour un peu de temps, puisqu'il le faut, affligés par diverses épreuves, afin que votre foi éprouvée - bien plus précieuse que l'or périsable, cependant éprouvé par le feu - se trouve être un sujet de louange, de gloire et d'honneur, lors de la révélation de Jésus-Christ. " (1 P 1.6,7) Que dit Pierre ici ? Gardez à l'esprit les versets précédents.

Pierre ne dit pas que toutes nos épreuves viennent de Dieu afin que notre foi soit affinée. Ce serait trop simpliste. C'est notre réaction face aux difficultés quelles qu'elles soient qui importe. Si nous nous appuyons sur le Seigneur par la foi, quel que soit ce qui se passe, il nous est possible d'avoir une espérance magnifque bien au-delà de ce que la vie nous offre actuellement.

Voyez ce que Pierre a écrit ensuite : " Vous l'aimez sans l'avoir vu. Sans le voir encore, vous croyez en lui et vous tressaillez d'une allégresse indicible et glorieuse, en remportant pour prix de votre foi le salut de vos âmes. " (1 P 1.8,9)

Ainsi, après avoir parlé des épreuves de la vie, Pierre reporte l'attention sur le Christ et sur l'espé- rance que possèdent les croyants grâce à lui, quelle que soit leur situation présente.

Pourquoi ? A cause de la promesse du salut. Nous éprouvons de la joie en réalisant que Dieu nous sauve, qu'il accomplit ses promesses dès à présent et que notre espérance bénie repose sur cette glorieuse réalité. Il ne s'agit pas de quelque enthousiasme passager ou plaisir insensé, mais d'une joie profonde née d'une certitude totale quant à l'objectif de notre espérance. Tentez cette expé- rience : les jours prochains, notez toutes les fois où vous penserez à la promesse de vie éternelle qui est nôtre en Jésus. Notez également les circonstances qui ont fait naître cette pensée.