UNE ESPERANCE EN DEPIT DES CHAGRINS ET DES EPREUVES
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Bien sûr, même si notre espérance est au ciel et repose sur Jésus
notre Sauveur et Grand-prêtre, il nous faut continuer de lutter
ici-bas sur terre, où le grand conflit cosmique fait rage autour
de nous. Et parfois, les problèmes et crises suscités par cette
guerre nous submergent. La crainte de perdre son travail, les soucis
d'argent, les guerres; les conflits familiales, les révolutions,
les relations bri-sées, les soucis de santé, les deuils, tout cela
peut créer toutes sortes de souffrances. Le fait d'être homme revient,
dans une mesure plus ou moins grande, à connaître le chagrin. Pierre
en était conscient et c'est pourquoi, après avoir parlé de la grande
espérance qui est la nôtre au ciel, il a abordé des problèmes matériels
plus immédiats.
" Vous en tressaillez d'allégresse, quoique vous soyez
maintenant, pour un peu de temps, puisqu'il le faut, affligés par
diverses épreuves, afin que votre foi éprouvée - bien plus précieuse
que l'or périsable, cependant éprouvé par le feu - se trouve être
un sujet de louange, de gloire et d'honneur, lors de la révélation
de Jésus-Christ. " (1
P 1.6,7) Que dit Pierre ici ? Gardez à l'esprit les versets
précédents.
Pierre ne dit pas que toutes nos épreuves viennent de Dieu afin
que notre foi soit affinée. Ce serait trop simpliste. C'est notre
réaction face aux difficultés quelles qu'elles soient qui importe.
Si nous nous appuyons sur le Seigneur par la foi, quel que soit
ce qui se passe, il nous est possible d'avoir une espérance magnifque
bien au-delà de ce que la vie nous offre actuellement.
Voyez ce que Pierre a écrit ensuite : " Vous l'aimez sans
l'avoir vu. Sans le voir encore, vous croyez en lui et vous tressaillez
d'une allégresse indicible et glorieuse, en remportant pour prix
de votre foi le salut de vos âmes. " (1 P 1.8,9)
Ainsi, après avoir parlé des épreuves de la vie, Pierre reporte
l'attention sur le Christ et sur l'espé- rance que possèdent les
croyants grâce à lui, quelle que soit leur situation présente.
Pourquoi ? A cause de la promesse du salut. Nous éprouvons de la
joie en réalisant que Dieu nous sauve, qu'il accomplit ses promesses
dès à présent et que notre espérance bénie repose sur cette glorieuse
réalité. Il ne s'agit pas de quelque enthousiasme passager ou plaisir
insensé, mais d'une joie profonde née d'une certitude totale quant
à l'objectif de notre espérance. Tentez cette expé- rience :
les jours prochains, notez toutes les fois où vous penserez à la
promesse de vie éternelle qui est nôtre en Jésus. Notez également
les circonstances qui ont fait naître cette pensée.
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