" C'est pourquoi, affermissez votre pensée, soyez sobres et
ayez une parfaite espérance en la grâce qui vous sera apportée,
lors de la révélation de Jésus-christ. " (1 P 1.13)
En définitive, quel que soit ce que le Christ a fait pour nous,
si parfait et complet que soit son sacrifice en notre faveur, le
salut est une question de choix personnel. L' acceptons-nous ou
pas ? Tous, nous faisons un choix. Parce que c'est dans notre esprit
que cela se passe, il n'est pas surprenant que Pierre souligne la
nécessité de contrôler nos pensées. Car c'est là qu'en fin de compte
le combat pour le salut de notre âme est gagné ou perdu, c'est là
que se fait le choix.
Recherchez les versets suivants. Que disent-ils sur les penées
et la façon de contrôler son esprit ? Gn
6.5 ; Ps
10.4 ; Es
55.7 ; Mt
5.8 ; Ph
2.5 ; 4.8
; 1
P 4.1.
Lisez le reste de 1
P 1.13. Où Pierre veut-il en venir ? Cela ne nous aide-t-il
pas à accep-ter ce qu'il dit au début du verset ?
L'original grec dit que cette grâce " vous est apportée ",
comme si dès maintenant nous prenions part à la grâce de Dieu. Pierre,
ici, présente le cheminement chrétien comme étant une prise de conscience
progressive de la présence de Jésus-christ, une amitié qui s'approfondit,
surpassant l'amitié terrestre la plus intime. De jour en jour se
révèlent davantage à l'enfant de Dieu la vie et l'oeuvre du Sauveur,
jusqu'à la " révélation " finale qui se produira
à son retour. Ceux qui le verront alors avec adoration seront ceux
qui l'auront déjà connu dans cette vie-ci.
Ainsi, Pierre nous dit de porter notre attention sur la grâce de
Dieu pour nous, qui devrait être le fondement de toutes nos action
et motivations. C'est par la grâce de Dieu que nous sommes en vie,
que nous recevons son salut, qu'il y a une vie éternelle à espérer.
Quand Jésus se révélera à son retour, la grâce de Dieu se manifestera
dans sa plénitude lorsqu'il y aura transformation de ce qui est
mortel en immortalité, de ce qui est corruptible en incorruptibilité.
Voir 1
Co 15.
De quelle manière, même aujourd'hui, bénéficiez-vous de la grâce
qui " vous est apportée "? Dites comment, dans votre propre
expérience, elle vous est accordée, comment vous la vivez et comment
elle a changé votre vie.
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